mardi 16 octobre 2007

Radins et fiers de l'être ?!

Extrait d'un article de Libération

Devenez radin.» Cette fois, c’est une pub dans le métro qui lance cette injonction. Puisque la rigueur s’annonce, la radinerie pourrait bien devenir un must be ! Et les radins vivre au grand jour. Mais pour le moment, pas d’affolement. Le radin vit encore planqué. Il se dévoile au milieu de ses pairs sur Radins.com, eBay ou Priceminister, des sites web qui lui offrent de réaliser des économies même en dépensant de l’argent !

Ils vont pouvoir se vanter d’envoyer le courrier systématiquement au tarif lent, de lancer des lessives seulement pendant les heures creuses et de ne jamais s’arrêter à la première pompe à essence sur l’autoroute. Oui, les radins pourraient avoir bientôt tout le loisir de vous faire bouffer des produits périmés et de récupérer des sacs congélation sans avoir à se justifier.... lol

Confessions mesquines (donc forcément anonymes).

Se torturer

«Quand ma cousine, une grande bourgeoise qui n’avait aucun problème d’argent, filait son collant, elle découpait la jambe foutue et enfilait son collant façon unijambiste. Puis elle prenait une autre paire déjà prédécoupée, et comme ça elle reconstituait un collant entier. Mais ça lui faisait une double épaisseur sur le ventre. Elle disait que ça lui tenait chaud.»

«L’autre jour, le boucher s’est trompé dans les paquets. Arrivé chez moi, au lieu de mes tournedos, j’ai trouvé les escalopes milanaises de quelqu’un d’autre. Et pendant que je cuisinais, puis à table, au lieu de les déguster, je me suis demandé si j’avais perdu ou gagné de l’argent sur ce coup-là…»

Gruger sa femme

«Ça m’arrive de surradiner en fin de mois. Quand je fais les courses pour la maison, je fais semblant d’avoir oublié le truc qui justement coûte cher, en général quelque chose que mange ma femme. Je rentre à la maison en disant : “Y en avait plus ! J’ai dû prendre la gamme du dessous.” Prenons le Sanytol, une petite bouteille de désinfectant qui se met dans la lessive. C’est 10 euros l’unité, il en faut trois pour tenir une semaine. Donc je rentre des courses en possession d’une seule bouteille, j’explique qu’il ne restait plus que celle-là et je fais un couplet sur Carrefour incapable de faire son réassort correctement. Bon, quand je sens que je suis allé un peu trop loin, la fois d’après je rapporte un bon gros gâteau pour me faire pardonner.»

Arnaquer sa famille

«Mon grand-père découpait le rôti en tranches superfines, il servait du mousseux plutôt que du champagne, et toujours avec le même argument : c’est meilleur. Ma grand-mère, elle, offrait en cadeaux des objets envoyés par les boîtes de vente par correspondance : un stylo, un réveil matin, une pochette documents…»

Calculer ses copains

«Le restaurant, c’est une cogitation sans fin. Quoi prendre ? Le truc le moins cher, au cas où chacun paierait sa part ? Ou le truc le plus cher, en cas de division globale de l’addition ? En tout cas, toujours être le dernier à mettre la main à la poche. Pourquoi ? Parce qu’il arrive que les autres aient trop mis et, du coup, il y a déjà le compte.»

Voler ses collègues

«A la fin d’un déjeuner d’affaires, un agent de voyages a raflé tout l’argent posé sur la table, alors que c’était la participation des convives, en l’occurrence ses collègues. J’ai compris qu’il ne supportait pas de voir de traîner des billets. Il les considérait d’office comme les siens, par réflexe. C’était la preuve que ce gars ne se contrôlait pas du tout, c’était maladif.»

4 commentaires:

Anonyme a dit…

et faire payer le repas lors de sa pendaison de crémaillere ???

Benoît a dit…

Ben écoute, personne inconnue, si c'est ton cas, je crois que tu es radin(e)! lol
T'inquiète cela va devenir tendance...

Anonyme a dit…

ah si cela va devenir une tendance alors j'suis rassurée !

Hawacast a dit…

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