mardi 30 juillet 2013

Putain de semaine !

Quand je me penche sur un sujet, je l'étudie à fond ! Un peu avant de me faire cette putain de soirée ciné, j'ai lu un article de Michel Henry dans Libération sur la plus grande maison close du Bangladesh, à Daulatdia. Y vivent 1 500 prostituées et leurs 600 enfants. Dans de telles conditions, les enfants ont peu d'espoir quant à leur avenir : les filles prennent le relais de la mère. La prostitution commence en moyenne à 13 ans. Pourtant, de nombreuses "travailleuses du sexe" veulent éloigner leurs enfants d'un avenir trop certain. Grâce à l'ONG locale Piact, quelques unes arrivent à placer leurs enfants dans le centre d’hébergement attenant au bordel mais pas facile d'échapper à son destin dans de telles conditions. Si cela vous intéresse, le mieux est peut-être de lire l'article de Libération - c'est !

Pendant ce temps, la ville de Zurich est dans l'aménagement de "sex-box", des garages destinés aux travailleuses du sexe grâce auxquels les autorités locales espèrent pouvoir mieux encadrer la prostitution. A partir du 26 août 2013, 9 abris seront ouverts de 19h à 5h du matin dans un ancien quartier industriel à l'ouest de la ville. Le site sera accessible uniquement aux automobilistes qui devront impérativement être seuls à bord de leur véhicule. Après avoir passé la grille, les automobilistes devront alors suivre un circuit fléché sur lequel se posteront 30 à 40 travailleuses du sexe. Une fois les prestations et les tarifs négociés, ils pourront alors se diriger vers les sex-box à disposition des prostituées. En photos, cela devrait ressembler à ça.



Pas sûr que ces "drive-in du sexe" soient la solution à la sécurité des travailleuses du sexe...

lundi 29 juillet 2013

Putain de week-end !

Vendredi soir, je voulais faire découvrir à Sandrine et Jess', un endroit où j'aime aller manger et boire : Lingo bar. Et l'imprévu s'est invité à la soirée ! Elles ont fait un apéro chez Simon avec George et du coup vers 21h, ils ont tous débarqué à l'appart' ! On a vite filé au bar qui ferme de bonne heure. on a eu le temps de boire 2 pichets de bière. Retour à la case appart' pour manger quelque chose - c'est bien d'avoir des pizzas dans le congélo à ce moment là... - et enchaîner les verres. Jess' a beaucoup aimé mon meuble à alcool ! A minuit, Sandrine et George rendent les armes. Restent Simon et Jess'. Je sens les hormones dans l'air mais le vent n'a l'air de venir que d'un sens... Simon part donc un peu déçu ! Et Jess' reste donc avec moi.

Je replace le contexte. Jess' est anglaise, elle est venue chez moi en vélo et a bu toute la soirée. Je me montre donc prudent.
- "Tu veux boire quelque chose ? Peut-être un verre d'eau ?"
- "Euh... non, ça ira ! Par contre un whisky je veux bien !"
Et d'un, et de deux, et de trois ! On a discuté toute la nuit et à 3h30 du mat', j'en pouvais plus ! Elle l'a bien compris. Ce qui a été mignon est son message du lendemain matin / début d'après-midi.

"Hey Ben ! Thanks for putting up with me last night. Sorry to stay so late ! I don't know why I felt the need to get so drunk yesterday. But it was fun !"

C'est adorable les anglais ! ;-) Quant à moi, j'ai peu dormi car plein de manip' au labo. De retour à l'appart' le soir, j'ai quand même trouvé la force d'aller courir et ensuite, je me suis fait une nuit ciné à théme : la prostitution ! J'ai commencé par L'Apollonide - souvenirs de la maison close de Bertrand Bonello, avec Hafsia Herzi, Céline Sallette et d'autres.


Synopsis
À l'aube du XXème siècle, dans une maison close à Paris, une prostituée a le visage marqué d'une cicatrice qui lui dessine un sourire tragique. Autour de la femme qui rit, la vie des autres filles s’organise, leurs rivalités, leurs craintes, leurs joies, leurs douleurs... Du monde extérieur, on ne sait rien. La maison est close.

Mon avis
Il y a quelque chose de poétique, sublime et passionnant qui se dégage de ce film. De ces souvenirs d'une époque révolue, se dessine tout en contraste un tableau émouvant de la prostitution d'aujourd'hui. A voir absolument !

J'ai ensuite enchaîné avec Elles de Malgorzata Szumowska avec Juliette Binoche, Anaïs Demoustier et Joanna Kulig.


Synopsis
Anne, journaliste dans un grand magazine féminin, enquête sur la prostitution étudiante. Alicja et Charlotte, étudiantes à Paris, se confient à elle sans tabou ni pudeur. Ces confessions vont trouver chez Anne un écho inattendu. Et c’est toute sa vie qui va en être bouleversée.

Mon avis
L'interprétation de Juliette Binoche est comme toujours impeccable. La réalisatrice a fait un beau travail de mise en scène mais cela ne m'a pas suffi. C'est important de traiter un sujet sensible mais le rendre romanesque n'est pas très adroit. Reste que le film est dérangeant et c'est peut-être le but recherché. Choquer pour mieux en parler ?!

Et j'ai fini ma nuit avec le surprenant documentaire Whores' glory de Michael Glawogger.


Synopsis et mon avis
Ce documentaire est un triptyque sur la prostitution : 3 pays, 3 langues et 3 religions. En Thaïlande, les femmes attendent les clients derrières des vitres. Au Bangladesh, les hommes vont dans une sorte de ghetto pour satisfaire leurs désirs. A Mexico, les femmes consomment des drogues dures en se prostituant dans l'espoir d'oublier la réalité. J'ai rarement eu un tel choc de ma vie. Comme quoi la réalité documentée dépasse bien tous les films... A VOIR !

samedi 27 juillet 2013

Musique du moment

Je vous avais déjà fait un point sur les tubes de l'été - à réécouter ici. Je vous avais prévenu qu'on allait bouffer du Daft Punk et je ne m'étais pas trompé ! Ce qu'il y a de bien avec un titre comme ça, ce sont les reprises (ou cover en anglais). J'ai passé un bon moment à en écouter et je vous fais partager celles qui m'ont marquées. La plus originale est sans hésitation celle d'une bande d'irlandais qui reprennent Get lucky avec une touche irish un brin décalé. Ça déchire et j'adore le petit clin d'oeil Guinness... lol


Je ne sais pas s'il est irlandais également mais la voix de Gavin James m'a complètement troublé sur cette reprise très personnelle.


Rassurez-vous, je n'écoute pas Daft Punk toute la journée ! Mais ce que j'aime avec les covers, c'est d'entendre un titre dans une version présentée dans sa plus grande simplicité. Juste la voix, dépourvue du maximum d'instruments. Je viens juste de lire un article du Huffington Post qui regroupe des enregistrements studio de ce genre.  Je partage avec vous les meilleurs titres a cappella qui m'ont bien plu.

Bruno Mars avec Grenade


L'incroyable Marvin Gaye avec I Heard It Through The Grapevine


L'inoubliable Wonderwall d'Oasis



On finit avec un titre sorti l'année dernière de Mike Rosenberg, mieux connu sous le nom de Passenger. Plein de nostalgie dans son Let Her Go.

Well you only need the light when it's burning low
Only miss the sun when it starts to snow
Only know you love her when you let her go

vendredi 26 juillet 2013

Gare aux requins !

Les attaques de requin se multiplient ces derniers jours. En réaction à ces accidents, une équipe de chercheurs et la société Shark Attack Mitigation Systems (SAMS) ont trouvé une solution pour tromper les squales : une combinaison au camouflage imitant les poissons venimeux. "Elude" et "Diverter" sont les noms donnés aux deux combinaisons conçues par tromper le requin et sa vision. Environ 300 euros l'unité quand même, mais la sécurité n'a pas de prix...


Il y en a qui devraient y penser : les requins eux-mêmes ! La photo insolite de la semaine a été immortalisée par des chercheurs de l'Université du Delaware. Les scientifiques essayaient de "pêcher" les requins pour les marquer en les appâtant avec un menhaden lorsque ceci s'est produit !


Une roussette, requin "petit modèle" de 90 cm, se jette sur l'appât mais quelques secondes après, c'est un requin tigre de trois mètres qui a englouti la première prise à la plus grande surprise des chercheurs. Requinception !

Mon écriture rétroactive me fait aussi partager une découverte faite dans le métro de New-York.


Que fait un requin dans le métro ? Et bien, el mystère a été résolu juste récemment. Il s'agit d'un New-Yorkais qui a été passer sa journée à la plage de Cosney Island avec ses enfants. Ils ont trouvé ce requin mort, échoué sur la plage, l'ont ramené et... oublié dans le métro ! Oui, on verrait presque des requins partout ! Et l'été n'est pas fini ! Faites attention au sharkini, un improbable maillot de bain requin de la marque Bad Aby Design.




jeudi 25 juillet 2013

Lectures imposées de Fitzgerald

Un article parfait suite à mon précédent !

Francis Scott Fitzgerald se rend à Asheville (Caroline du Nord - USA) en 1936 après l'internement de sa femme, Zelda, en hôpital psychiatrique. Lui-même est confronté à des problèmes d'alcoolisme et l'été de la même année, il se casse l'épaule dans la piscine de son hôtel en tentant de se suicider. Une infirmière lui est alors assignée : Dorothy Richardson. Une amitié se noue entre eux et l'écrivain tente de "faire son éducation" en partageant son amour de la littérature. Il décide de lui dicter une liste de 22 "livres qu'[il] estime essentiels"


Voici sa sélection :

- Sister Carrie, de Theodore Dreiser
- La Vie de Jésus, de Ernest Renan
- Une maison de poupée, de Henrik Ibsen
- Winesburg, Ohio, de Sherwood Anderson
- The Old Wives' Tale, de Arnold Bennett
- Le Faucon maltais, de Dashiel Hammett
- Le Rouge et le Noir, de Stendhal
- The Short Stories of Guy De Maupassant (contes et nouvelles de Maupassant)
- An Outline of Abnormal Psychology, édité par Gardner Murphy
- Les nouvelles d'Anton Tchekhov, édité par Robert N. Linscott
- The Best American Humorous Short Stories, édité par Alexander Jessup
- Victory, de Joseph Conrad
- La Révolte des Anges, d'Anatole France
- Les pièces de théâtre d'Oscar Wilde
- Sanctuaire de William Faulkner
- À l'ombre des jeunes filles en fleur, de Marcel Proust
- Le côté de Guermantes, de Marcel Proust
- Du côté de chez Swann de Marcel Proust
- Vent du sud, de Norman Douglas
- La Garden Party, de Katherine Mansfield
- La Guerre et la Paix, de Léon Tolstoï
- Tous les poèmes de John Keats et Percy Bysshe Shelley

J'en ai déjà lu quelques uns mais j'ai de quoi m'occuper pour les prochains mois !

mercredi 24 juillet 2013

"Gatsby le magnifique" de Francis Scott Fitzgerald

Il y a quelques semaines, j'avais vu "La couleur des sentiments" et Mathilde m'avait plutôt conseillé le livre pour l'intensité de son histoire. Le film "Gatsby le magnifique" réalisé par Baz Luhrmann vient de sortir au cinéma, alors cette fois-ci, j'ai pris les devants et j'ai préféré lire le roman de Francis Scott Fitzgerald avant de voir le film.


L'histoire se déroule en 1922 à New-York pendant les années folles. Jay Gatsby vit dans sa somptueuse villa de Long Island où il organise de fastueuses réceptions où les invités se pressent en foule. Il ne cherche à éblouir qu'une seule personne, Daisy, élégante, séduisante mais surtout mariée à Tom Buchaman.

Ce livre est un des romans américains emblématiques du 20ème siècle. Il met en lumière ce Rêve américain - jazz, champagne, argent - et en montre les effets pervers. On se croit entouré mais on finit sa vie, abandonné de tous. L'écriture de Fitzgerald est fluide, n'est pas trop ostentatoire, ce qui rend la lecture agréable, facile et captivante. Plus j'avançais dans ma lecture, moins je voyais Leonardo DiCaprio dans le rôle-titre. Mes faveurs iraient plutôt à James Franco... Quoiqu'il en soit, le livre m'a donné envie de voir l'adaptation cinématographique, ma prochaine étape !

Morceaux choisis

Je me sentis assez dépaysé pendant un jour ou deux, jusqu'à ce qu'un matin, un homme plus récemment arrivé que moi m'arrêta sur la route.
- Le village de West-Egg, je vous prie ? me demanda-t-il, désorienté.
Je le renseignai. Et, continuant mon chemin, je ne me sentis plus dépaysé.

Quelque chose le poussait à mordiller, comme un poisson l'hameçon, le bord des idées rancies, comme si son robuste égoïsme physique ne suffisait plus à nourrir son coeur autoritaire.

- Elle s'est chamaillée avec un monsieur qui se dit son mari, expliqua une jeune fille contre mon coude.
Je jetai un coup d'oeil autour de moi. La plupart des dames encore présentes se chamaillaient avec des messieurs qu'on disait être leurs maris.

Chacun de nous soupçonne qu'il possède pour le moins des vertus cardinales, et voici la mienne : je suis un des rares hommes honnêtes que j'ai jamais connus.

C'est ainsi que nous avançons, barques luttant contre un courant qui nous rejette vers le passé.

mardi 23 juillet 2013

A la plage, à la piscine

En s'inspirant du travail de Yann Arthus-Bertrand, un jeune diplômé de l’Emerson College de Boston, Gray Malin, a décidé de photographier les plages et les piscines depuis un hélicoptère. Sur son site internet, on découvre donc les séries intitulées "A la plage, à la piscine" sur différents continents. Je vous propose une sélection des clichés qui m'ont plu. Pour en avoir plus, c'est pas ici ! Malin a également réalisé une autre série, "A la montagne", toute aussi réussie !






lundi 22 juillet 2013

Week-end

Comme chaque année, je ne rate jamais le French FIlm Festival de Boston au Museum of Fine Art. Plus de 3 semaines de films français, le rêve ! Cette année, le programme était encore une fois varié et très intéressant.  J'ai demandé à Elissa de m'accompagner à une séance le vendredi. Avant, nous avons été mangé et boire de la sangria à Canestaro, un restaurant italien de mon quartier que j'aime beaucoup. Ensuite, nous avons été voir Camille Claudel, 1915 de Bruno Dumont et avec Juliette Binoche dans le rôle-titre.


Synopsis
Le film retrace l'hiver 1915 de Camille Claudel. Elle est internée par sa famille dans un asile du sud de la France où elle ne peut plus sculpter. Elle attend désespérément la visite de son frère pour l'aider à sortir d'ici.

Mon avis
Une impressionnante Juliette Binoche au sommet de son art. Le film contient de silences car c'est dans les yeux de l'héroïne qu'il faut lire la détresse, ce sentiment d'impuissance face à l'internement. On voit tantôt la patiente et puis la magnificence de la réalisation nous laisse entrevoir l'artiste qu'elle a été. Bouleversant.

Le samedi, labo et surtout rangement de mes affaires dans mon ancien appartement mais aussi dans le nouveau ! C'est là que je me rends compte qu'on en amasse des choses inutiles en 3 ans ! Du coup, dimanche soir, j'ai décidé de complètement me changer les idées en allant voir 2 films au festival. J'ai commencé par La tendresse de Marion Hänsel avec Olivier Gourmet et Marilyne Canto.


Synopsis
Un couple séparé depuis 15 ans se retrouve le temps d’un voyage de deux jours pour aller chercher leur fils hospitalisé à l’étranger suite à un grave accident de ski. Que ressentent-ils encore l’un pour l’autre ? de l’indifférence, de la rancœur, de la jalousie ? Ou peut-être de la connivence, de l’amitié, qui sait de l’amour.

Mon avis
Le film n'est pas encore sorti en France, ce fut donc un privilège de le voir ! C'est un road-movie sympathique qui nous emmène de Bruxelles aux Alpes. On est pris d'affection pour le duo d'acteurs qui fonctionne parfaitement, et j'ai surtout été séduit pas la fin du film. C'est élégant et plein... de tendresse !

J'ai ensuite enchaîné avec Tu seras mon fils de Gilles Legrand avec Niels Arestrup, Lorànt Deutsch et Patrick Chesnais.


Synopsis
Paul de Marseul, propriétaire d’un prestigieux vignoble à Saint Emilion a un fils, Martin, qui travaille avec lui sur le domaine familial. Mais Paul, vigneron exigeant et passionné, ne supporte pas l’idée que son fils puisse un jour lui succéder. Il rêve d’un fils plus talentueux, plus charismatique et surtout plus conforme à ses idées. L’arrivée de Philippe, le fils de son régisseur, va bouleverser la vie de la propriété.

Mon avis
Je suis sorti du film tout chamboulé ! Le mélange de thèmes abordés - vin, famille et transmission - se combine parfaitement pour offrir un film fort et parfois violent. Le père déteste quand même son fils ! Le casting est impeccable, la réalisation soignée, les plans font rêver. En bref, j'ai été conquis !

samedi 20 juillet 2013

En attendant...

Difficile d'échapper au futur "royal baby" ! On ne sait pas encore son prénom mais on pourrait l'appeler "Désiré" tellement il ne veut pas se décider à venir... Allez Kate, un petit effort, on pousse !

Ce qui est marrant est que les médias anglais (et français aussi) ne savent pas quoi faire pour combler les news. On a les prénoms, on a eu les différents portraits à base de photoshop et aujourd'hui, j'ai même lu les remèdes de grand-mère pour provoquer l'accouchement ! Cela m'a fait tellement rire que j'ai décidé de partager ça avec vous ! Alors, selon le Sunday Times, les recettes pour abréger l'attente seraient :

- la marche rapide
- monter et descendre les escaliers
- manger un curry épicé
- gonfler des ballons avec la bouche (pression sur les muscles abdominaux et puis ça décore en même temps la chambre ! lol)
- avoir des rapports sexuels (!)
- faire des bonds sur un gros ballon de gymnastique
- "la stimulation du mamelon" (faudra me montrer !)
etc... etc...

Cela me fait encore plus sourire car cela fut mon cas ! Je ne voulais pas sortir. Ma mère a donc employé les grands moyens et dès le matin elle a fait des exercices de flexion (équivalent du ballon de gymnastique) pendant plus de 5h ! Ses efforts ont payé car j'ai pointé le bout de mon nez à 19h30 ! Je ne sais pas ce que sera le choix de Kate mais qu'elle s'y mette !

PS: Sinon rien a voir mais j'aime bien le prénom James si c'est un garçon ! On verra...

vendredi 19 juillet 2013

Reach the Beach

Cela fait un moment que je vous parle de la course que je prépare sans trop vous donner d'explications. Et bien, l'ingrat que je suis va essayer de se rattraper dans ce post ! La course est Reach The Beach (RTB) Relay Race. Toutes les infos sont ici mais je vais vous expliquer rapidement le concept.

Reach The Beach (RTB) Relay est simplement la plus longue (et la plus folle) course de running aux USA ! On doit courir 200 miles (= 321 km) en 24h ! Le défi est donc à la hauteur de tous les efforts que je mets dans mon entrainement ! Et en parlant de hauteur, on va en voir car on part de Cannon Mountain dans le magnifique Franconia Notch State Park du New-Hampshire.


On traverse ensuite tout le New-Hampshire pour arriver à Hampton Beach d'où le nom : reach the beach ! Bien sûr, je ne vais pas être tout seul pour l'aventure, je cours beaucoup mais quand même ! On a donc formé une équipe de 12 personnes (nombre maximal), ce qui fait qu'on va donc courir une moyenne de 30 km. Le parcours est divisé en plusieurs tronçons. Ici le détail du profil que je vous mets en photo ainsi que les chiffres.



Chaque personne doit choisir une position et s'y tenir. Ainsi la personne qui prend la position 3, devra courir les tronçons L3, L15 et L27 pour un total de 17,4 miles (= 28 km). La course n'est pas aussi simple qu'elle y parait pour plusieurs raisons :

- on ne fait pas un effort unique, on coupe notre effort en 3 ce qui peut paraitre un avantage mais est une veritable torture pour les jambes !
- on court pendant 24h (ou 30h selon notre vitesse), ce qui fait qu'on peut courir à 2h du matin en pleine nuit ! On doit donc aussi s'entrainer à courir avec une lampe frontale et un gilet de sécurité !
- on a des restrictions stupides mais qu'il faut prendre en compte. Pas le droit d'écouter de la musique en courant pour des raisons de sécurité par exemple. Ou bien il ne faut pas être plus de 2 vans ce qui nous a donc conduit à couper la course en 2 parties. Les positions 1 à 7 seront pour le van des garçons alors que les positions 8 à 12 pour les filles.

On a donc réparti les tronçons. Pour le moment, on m'a attribué le tronçon 4. Je vais donc déguster au niveau des mollets pour L4 et vivre les sensations des montagnes russes pour le suivant (L16). Je suis archi préparé pour la distance (24 km) que je cours facilement en moins de 2h ! Après, avec toutes ces conditions liées à la course, on verra ! Notre équipe est totalement hétéroclite avec des gens de plus 23 à 55 ans ! On n'est pas là pour faire un temps mais plus pour partager une aventure ! Lindsay, Scott et Justin sont bien sûr dans le coup mais j'ai aussi recruté ma nouvelle lab manager ! Je vous ferai découvrir tout ce petit monde dans un prochain post ! Soirée à venir - faut souder l'équipe ! ;-)

jeudi 18 juillet 2013

Utile (ou pas !) (3)

Je vous avais déjà parlé du concours Lépine et aussi partagé avec vous quelques inventions qui peuvent s'avérer utiles (ou pas) au quotidien - c'était ici. Devant votre engouement pour les toboggans, j'ai essayé de trouver aussi bien ! Passage en revue de nouvelles inventions qui pourraient changer votre vie !

La trottinette-poussette


Le coussin spécial Bridget Jones


Le fer à repasser en forme de tasse à café
(Me demandez pas pourquoi elle est en soutien-gorge ! lol)


La ceinture qui vous rappelle à l'ordre !


Une muselière bien sympathique !


Le parapluie pistolet à eau


Au bureau et en même temps en pause déjeuner
avec ces capuchons de stylo en forme de couverts.


La paire de chaussons lampe électrique


Les cadres pour photo qui s'adaptent aux coins des murs


On termine par mon invention préférée qui permet d'avoir de magnifiques abdos !

mercredi 17 juillet 2013

Faire de l'art avec... (9)

... des livres !

Les livres sont généralement faits pour être lus mais certains artistes y voient un magnifique matériel pour leur créativité. Quelques volumes et ils réalisent de magnifiques sculptures. Pêle mèle de travail de plasticiens qui peuvent tout faire avec des bouquins ! Parmi eux, l'artiste canadien Guy Laramee - son site est ici.





... du papier !

Le plasticien américain José Suris IV confectionne d'impressionnantes sculptures de papier qui ressemblent à des trophées de chasse d'animaux. Cet illustrateur a eu un jour envie d’extraire ses illustrations de la 2D pour les voir prendre vie en relief. À l’aide de papiers minutieusement découpés en morceaux très fins, il crée toutes sortes de pelage plus vrai que nature. Pas sûr que j'accrocherai ça dans mon salon mais je tenais à saluer la minutie du travail réalisé ! Pour ceux qui aiment et pour voir d'autres oeuvres, c'est par .




... des machines à écrire !

L'artiste californien Jeremy Mayer recycle d'antiques machines à écrire ou autres appareils dactylographiques en œuvres d'art. Sa sculpture à taille humaine Delilah a par exemple nécessité plus de 1200 heures de travail. Un processus artistique qui peut être long et parfois compliqué mais qui s'avère intéressant. Quelques oeuvres choisies, les autres sont sur le site de l'artiste - ici.





... des aliments !

Vivi Mac a la particularité de réaliser des oeuvres à partir des aliments qui lui tombent sous la main. Café, chocolat en poudre, farine, chewing-gum, etc..., elle n'a pas besoin de matériaux sophistiqués pour réaliser ses portraits ! Avec un brin d'humour, vous découvrirez donc "Bruce Lait", Obama avec du sucre de canne (et oui, yes we can !), Hollande avec du caramel de Flamby, "Aliwood Chewing-gum" et bien d'autres encore ! Cette artiste réalise également des œuvres plus traditionnelles que vous pouvez découvrir sur sur sa page Facebook.