Sélection de la semaine

La Couleur des sentiments (The Help) de Tate Taylor

avec Emma Stone, Jessica Chastain, Viola Davis et d’autres

Synopsis
Dans la petite ville de Jackson, Mississippi, durant les années 60, trois femmes que tout devait opposer vont nouer une incroyable amitié. Elles sont liées par un projet secret qui les met toutes en danger : l’écriture d’un livre qui remet en cause les conventions sociales de leur époque. À travers leur engagement, chacune va trouver le courage de bouleverser l’ordre établi, et d’affronter tous les habitants de la ville qui refusent le vent du changement...

Mon avis
Je n’ai pas lu le best-seller de Kathryn Stockett avant de voir le film et j’ai aimé ! La force du film n’est pas tellement dans l’Histoire elle-même (la lutte contre ce « racisme ordinaire ») mais plutôt dans l’interprétation remarquable qu’en font les actrices. Une émotion, une complicité et une énergie qui nous emportent tout au long du film. A voir (ou à lire  hop ! sur ma liste !).

The perfect host de Nick Tomnay

avec David Hyde Pierce et Clayne Crawford

Synopsis
John est en cavale après avoir fait un braquage. Blessé au pied, il cherche refuge dans la plus proche maison possible et tombe sur celle de Warwick qui est sur le point d’organiser un petit dîner entre amis. John va rapidement s’apercevoir que Warwick est un hôte hors du commun.

Mon avis
Une atmosphère pesante et dérangeante pour un dîner au cours duquel on se régale ! Dommage que la fin soit un peu trop poussive. Un film à voir quand il fait bien noir dehors – histoire d’avoir encore plus peur !

Summertime (The Dynamiter) de Matthew Gordon

avec William Ruffin et John Alex Nunnery

Synopsis
Robbie, un adolescent de 14 ans, nourrit secrètement l’espoir de réunir la famille qu’il n’a jamais connue. Délaissé par sa mère et de père inconnu, il veille au quotidien sur Fess son jeune demi-frère. Ensemble, ils passent le temps en trainant entre les champs de coton ensoleillés et le distributeur de sodas de la vieille station essence de leur petite ville du Mississippi. Un jour, leur grand frère Lucas est de retour à la maison. Le rêve de Robbie de reconstruire une famille se dessine enfin…

Mon avis
Ce film, récompensé par le prix du jury au Festival de Deauville en 2011, explore avec subtilité l’adolescence d’enfants livrés à eux-mêmes, sans soutien familial. Un peu dans la veine de Winter’s Bone, il évite tout pathos. De la sobriété, des comédiens remarquables et une magnifique réalisation : un beau film !

Restless de Gus Van Sant

avec Henry Hopper et Mia Wasikowska

Synopsis
Bien qu’en phase terminale d’un cancer, la jeune Annabel Cotton est animée d’un amour profond de la vie et de la nature. De son côté, Enoch Brae a cessé d’avoir envie de faire partie du monde depuis que ses parents sont tragiquement morts dans un accident. Lorsque ces deux êtres à part se rencontrent à un enterrement, ils se découvrent d’étonnants points communs. Pour Enoch, dont le meilleur ami se trouve être le fantôme d’un pilote de guerre kamikaze, et Annabel, qui voue une fascination à Charles Darwin et à la vie de toute créature, c’est le début d’une relation exceptionnelle.

Mon avis
Pour ceux qui auraient du mal avec Gus Van Sant, regardez ce film ! Le film n’est pas parfait mais c’est dans cette imperfection qu’il envoûte. C’est délicat et élégant comme l’interprétation de ces deux acteurs. Une belle réflexion sur la vie et l’amour fulgurant.

What Richard did de Lenny Abrahamson

avec Jack Reynor

Synopsis
Richard Karlsen, capitaine de l’équipe de rugby, profite des derniers jours de l’été avant son entrée à l’université. Son avenir semble radieux et le champ des possibles lui est grand ouvert. Un jour, il commet un acte irréversible qui va bouleverser à jamais sa vie et celles de ses proches.

Mon avis
On connait surtout le cinéma irlandais pour son évocation de drames sociaux dans les couches pauvres de la société. L’originalité de ce film est qu’il traite du problème de la morale et de la responsabilité en s’ancrant dans la middle class. Dès le début du film, on sent cette tension qui perdure jusqu’à « l’acte irrémédiable » et puis après, c’est un peu l’effet soufflé. Dommage car l’acteur est époustouflant !

The broken tower de et avec James Franco

Synopsis et mon avis
Le film est une biographie du poète américain Hart Crane, qui s'est suicidé à l'âge de 32 ans en se jetant d'un paquebot. Ce n’est pas la première fois que James Franco joue le rôle d’un poète homosexuel – avant c’était Allen Ginsberg dans Howl – mais cette fois-ci il est à la réalisation. Oui, James franco est beau, oui James Franco joue bien, oui James Franco est un bon réalisateur – magnifique film en noir et blanc – mais cela n’a pas suffi ! Je me suis ennuyé devant les tourments sombres et dépressifs de Hart Crane.