samedi 31 mars 2007

Mes chansons du moment

Nobody knows de Pink
(pour moi ;-) )



Le dernier mot de Nolween Leroy
(pour Claire)



Bedshaped de Keane
(pour Romain)

vendredi 30 mars 2007

C'est quoi ce monde ?! (2)

Lu dans Métro du Vendredi 30 Mars 2007

"La vie d'un homme vaut désormais 350 millions de rials (37 600 dollars) en Iran et celle d'une femme la moitié. C'est le nouveau "prix du sang" ou diyeh en persan, fixé hier, comme tous les ans par le ministre de la Justice. D'après la loi islamique, tout responsable de la mort d'une autre personne doit payer une compensation à sa famille."

C'est quoi ce monde ?!

C'est quoi ce monde ?!

Hier soir, étant donné que je n'ai pas eu de nouvelles de Riad pour aller au ciné, après avoir fait quelques courses, je me suis posé dans mon canapé pour regarder "Envoyé Spécial".

Premier reportage sur la chirurgie des foetus. Très interessant.

Deuxième reportage sur la "Eagle Academy". Pour vous résumer le reportage et bien il s'agit d'un camp militaire où les parents peuvent envoyer leur enfant pendant 5 mois. Les enfants ne savent pas ce qui les attendent...
A leur arrivée par bus, les gamins sont traumatisés volontairement pour leur faire perdre tous leurs repères et ainsi les remettre dans le bon chemin. Alignés dans la cour, ils sont insultés par les militaires.
"Vous n'êtes que de la merde"
Ensuite, suppression des photos de famille, vêtements, cheveux rasés obligatoirement.

C'est ensuite qu'ils sont repris en main. Levés à 3h30 tous les jours. Ils ont 2-3 minutes (chrono en main) pour faire leur lit, s'habiller et plier leurs affaires. Si la chemise n'est pas pliée de la bonne façon, les enfants n'ont pas le droit à la visite de la famille dans la semaine. 1 minute de douche chronométrée. Le repas dure 2 minutes top chrono. Pieds joints, une main sur les genoux et l'autre pour manger à la cuillière (interdiction d'avoir un couteau et une fourchette ---> pratique pour la viande !)

Ces enfants ont des cours bien sûr, entraînement militaire sportif. L'épreuve de fin de "stage" est une épreuve de tenacité. Les enfants sont soumis aux pires exercices. Bain de glaçons, pompes dans une rivière d'eau boueuse glaciale, parcours du combattant, etc... Le but est de les faire abandonner. Ceux qui ne tiennent pas n'ont pas l'examen final et les honneurs à leur sortie.

Le reportage faisait le portrait d'une fille de 16 ans et un garçon de 13 ans. La fille a tenu et le garçon à abandonner au bout de 4h de tortures, mort de froid... Lors de la sortie du camp, la mère du garçon n'a rien trouvé de mieux à dire que : "De toute façon, il n'a jamais eu de volonté. Je vais l'inscrire pour une deuxième session". Vive les USA....

Troisième reportage sur les combats de coq encore en vigueur dans le Nord de la France. Edifiant.

Après tout ça, avant de me coucher, une reflexion : c'est quoi ce monde ?!

jeudi 29 mars 2007

Avec vue

On se rattrape comme on peut .... ;-)

Notre-Dame de Paris en nocturne

mercredi 28 mars 2007

Au menu...

LUNDI

entrée

VTT et course à pied ...

plat



(Faite maison ---> plus que ça dans le frigo)


dessert



Ma soeur (15min) , Maxime (45 min) , Julie (15 min), Bertrand (1h05), Claire (15 min).

soit 2h30 au téléphone ! (je me réserve pour ma mère demain soir...)


MARDI (invité : Mathilde )

entrée

VTT et course à pied ...

plat


(image non contractuelle car rupture de stock après 25 min d'attente chez Pizza Hut ! Trop content...)


Dessert


On en mangerait tous les jours, n'est-ce pas ?!

mardi 27 mars 2007

Come back

Bien revenu et surtout bien "jet-laggé" ! - STOP

Tutorat depuis ce matin. 2 jours ?! Ils auront ma peau avant... - STOP

Mes aventures londonniennes au plus vite, promis ! - STOP

Cassé mais content ! Allons profitez de ce beau temps pour courir... - STOP

STOP - STOP

jeudi 22 mars 2007

London

Pas la peine d'essayer de me joindre à partir de ce soir...
Retour dimanche en début d'après midi.
Bon week-end à tout le monde !



mercredi 21 mars 2007

Bis repetita

Lundi soir

Mathilde en train de manger tranquillement sa glace sur le canapé... "Mathilde il est 21h30, la séance est à 21h25, je sens qu'on va être en retard !" Pas raté, nous avons loupé les premières minutes de "Dreamgirls". Soit dit en passant, très bon film !

Mardi soir

Ce soir, je décide : ce sera "Le dernier roi d'Ecosse" ! Séance à 21h35 (+15 min de pub) à Montparnasse. On est plutôt dans le timing puisque l'on part à 21h30 de chez Mathilde (!). Arrivé à Montparnasse 21h45.
Mais alors là, mais alors là.... impossible de trouver le cinéma ! Mister Loose c'est moi ! Je n'ai même pas regardé précisement dans quel cinéma passait le film ! Finalement, c'était le Bienvenüe Montparnasse... On s'en est rendu compte à 21h55. Trop tard !

"Allez Mathilde, choisis le film, c'est de ma faute !" Du coup, Mathilde choisit "La môme", film que j'ai déjà vu mais tant pis pour moi, je n'avais qu'à assurer ! En contre-partie, j'ai droit à une glace... Faut pas plus de choses pour me rendre heureux !

Sortie du ciné, métro ligne 4, 00h45. On commence à pleurer, mais pleurer .... de rire ! Devant une souris en train de jouer du banjo en buvant du whisky ! Non, non, on était clean hier soir, je vous promets !

mardi 20 mars 2007

Darfour : il y a urgence

Si je vous parle du Darfour aujourd'hui, c'est que le collectif "Urgence Darfour" organise ce soir un "grand meeting" à La Mutualité (24, rue St Victor, 75005 PARIS) à 20 heures. En présence de nombreux candidats à la présidentielle et nombreuses personnalités dont Bernard Kouchner et Bernard-Henry Levy -qui revient juste du Darfour.

Sans trop me mouiller, je suis sûr que vous ne savez pas trop de quoi il est question là-bas. Bon, leçon de rattrapage...

Géographie et population

Le Darfour se trouve à l'ouest du Soudan : 5 à 6 millions de personnes y vivent. La région a un très faible niveau de développement et la découverte du pétrole dans cette région a suscité les convoitises.
Trois tribus principales sont installées au Darfour : les Four (qui a donné son nom au Darfour), les Masalit et les Zaghawa. Et, passant dans le sud de la région, les chameliers arabes nomades, les Janjaweed. Jusqu’à présent, cela était demeuré sans incidents.

Le conflit actuel est dépeint par certains comme un affrontement direct entre les « arabes » nomades et les paysans « africains ». En réalité, comme dans la plupart des guerres, c’est beaucoup plus complexe. Pour commencer, la distinction entre les « arabes » et les « africains » est trompeuse puisqu’ils sont tous Africains, tous musulmans et qu’en fait, il n’est pas évident d’observer de grandes différences physiques entre les différents groupes. D’atre part, certaines des tribus considérées comme des « paysans africains » (les Zaghawa par exemple) sont des nomades qui se déplacent à dos de chameau et non des fermiers sédentaires. De plus, de nombreuses tribus procèdent à des mariages entre « Arabes » et « Africains », et ont formé des coalitions politiques et conclu des accords pour l’accès à l’eau et aux ressources terrestres. Il n’est donc pas facile de démêler la vraie nature des allégeances et alliances tribales.

L'origine du conflit

Il faut déjà savoir que le Soudan sort à peine d'un conflit qui a duré une vingtaine d’années depuis 1983 entre les rebelles du sud et le gouvernement soudanais. Ce conflit a fait près de 2 millions de morts.

Pendant l'hiver 2003, l’opposition au président soudanais Omar el-Béchir fait entendre sa voix. En représailles, Karthoum (la capitale) laisse agir les milices arabes (les djandjaouids) dans tout le Darfour. Les armées soudanaises bombardent les villages du Darfour. Les populations sont victimes de bandes armées que le gouvernement de Karthoum semble laisser faire. Plus grave, humanitaires et diplomates accusent le gouvernement d'avoir armé et payé les Djandjaouids...

Le conflit du Darfour n’est pas racial mais que le problème majeur de ce pays vient des gouvernements médiocres qui se sont succédé depuis l’indépendance. Ceux-là même qui ont ignoré les provinces périphériques de la capitale, dont le Darfour, et qui instrumentalisent aujourd’hui des miliciens à des fins économiques.

Les effets

Les destructions, les villages rasés, la politique de terre brûlée (attaque et vol du bétail, champs incendiés) forcent les populations à partir (200 000 réfugiés au Tchad et 1,4 millions de déplacés en septembre 2004 ; 300 000 morts et 2,4 millions de personnes déplacées au début 2006).

Meurtres, viols,... Les premières victimes de la crise sont les enfants. Les causes de mortalité infantile sont multiples : sous-nutrition (un bol par jour d’assida, c'est-à-dire d'un mélange de farine et d'eau), maladies diarrhétiques provoquées par la pollution de l'eau, blessures, pneumonie, fièvres,...

Les conséquences locales sont que beaucoup d'hommes s'engagent dans l’armée rebelle pour combattre des milices. Les principaux mouvements rebelles sont l'armée de libération du Soudan (ALS), le mouvement pour la justice et l'égalité et le Mouvement pour la libération du Soudan (MLS).

Attitude de la communauté internationale

Au mois de juillet 2004, le congrès des Etats-Unis vote à l’unanimité une résolution pour donner un nom aux exactions des djandjaouids au Soudan : GENOCIDE. Il souhaite ainsi dénoncer les violences des milices arabes sur les populations du Darfour. Les rebelles sont satisfaits de cette reconnaissance et réclament une intervention directe de la communauté internationale.

Mais bon, gardez en tête ces informations...

Longtemps soupçonnée de complaisance envers le Soudan, la France est aujourd'hui en conflit avec le gouvernement de Khartoum, en raison de l'aide militaire qu'elle apporte aux gouvernements du Tchad et de la Centrafrique.
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni restent très attirés par les intérêts pétroliers car entre 2003 et 2004, le Soudan a presque doublé sa production.
La Chine quant à elle vend beaucoup d'armes au Soudan depuis quelques années et est intéressée par la production pétrolière soudanaise également.

Certaines ONG présentes au Darfour critiquent le manque d'intérêt de l’ONU et de l’UE. Les diplomates internationaux se succèdent pour demander à Omar el-Béchir d’aider les réfugiés. Des collectifs de citoyens se sont créés dans plusieurs pays occidentaux pour alerter l'opinion sur l'urgence de cette situation, dont ils rappellent les analogies avec la démission internationale pendant le génocide du Rwanda.

Aujourd'hui, la situation reste grave car la crise du Darfour s'étend au Tchad voisin et à la Centrafrique. Des cas d'attaques récurrentes dans les camps de réfugiés au Tchad ont été rapportés. Les mêmes modes opératoires que ceux observés au Darfour sont employés par les milices armées. Viols de femmes et exactions commises sans distinction, notamment sur des enfants, sont à déplorer chaque semaine.

Depuis 2003, au Darfour, au moins 400 000 personnes ont été massacrées par les milices Janjaweed alliées au gouvernement du Soudan.

Il faut faire quelque chose : mobilisons-nous !

lundi 19 mars 2007

Le printemps... du ménage

SAMEDI (debut d'après midi)

:-p aux mauvaises langues ! Oui, j'ai été faire du sport ! 2h de VTT dans le bois de Vincennes. 2h ?! Oui, je me suis perdu... J'ai enchaîné avec 30 min de course à pied ensuite au parc Montsouris, je n'ai pas pu tenir plus longtemps ! Il me fallait des forces pour rentrer chez moi...

Douche puis courses au ATAC du coin, histoire de remplir le frigo.

Fin d'aprèm, je suis pris d'une envie soudaine de me faire plaisir ! Direction cours Saint Emilion où je trouve mon bonheur... -pas la peine de demander vous ne saurez rien !- Dans l'histoire, j'ai acheté une toile dans l'intention de me remettre à la peinture. La toile est chez moi à coté du chevalet, y a plus qu'à...

Je fonce ensuite à Leroy Merlin pour acheter le matériel pour rénover mes cadres à moulure et les peindre. Je n'ai pas trouvé ma peinture laquée rouge-bordeaux, tristesse... Mais j'ai trouvé un super distributeur à savon en inox ! Il est trop beau !

Retour chez moi et là, je l'avoue gros gros coup de barre... Mais alors pas motivé du tout pour aller fêter la Saint Patrick ! Mathilde est en train de peindre et de bricoler chez Laurène ce qui m'arrange. Alors, dans un coup de folie, c'est le printemps alors ménage ! Je rends les armes rapidement, mort de fatigue...

DIMANCHE

Reprise des hostilités. Les draps, les vêtements, les placards, tout y passe ! J'ai même le courage de faire mes cours de tutorat en fin de matinée. Plus rien ne m'arrête : course à pied pendant 1h, douche, déjeuner puis laverie automatique (Oui, je n'ai toujours pas fait réparé ma machine à laver, je sais ! Ma mère ça me suffit alors ne vous y mettez pas aussi !).
Cinétique oblige, passage au labo. "Les grands esprits se rencontrent"...
Un petit tour chez Mathilde -qui est en pleine pose de joints- pour préparer la soirée - dernier rappel : printemps du cinéma jusqu'à mardi soir. Retour at home pour grignotage rapide et direction le ciné pour "Le come back" ! Ce film est tout simplement énorme ! Je vous le recommande plus que vivement ! Allez, je ne résiste pas au plaisir de vous mettre la BO d'un kitch absolu...



LUNDI

Hélisenne -mon étudiante M2- fait son come back elle aussi après une période cours. Je crois que c'est aussi dur pour elle que pour moi... Allez, courage Benoît ce soir tu remets ça !

samedi 17 mars 2007

Selecto, vous connaissez ?!

Je partais pourtant avec les meilleures intentions du monde hier soir : préparer les 2 jours de tutorat que je donne la semaine prochaine.

Dring, dring. Riad qui me propose de boire un verre et de dîner chez lui. "Ben, écoutes ... pourquoi pas !". Comme il allait pas fort, je n'ai pas pu refuser...

Dîner comme je les aime. Simple et délicieux : soupe-pois chiches et salade avec un petit gateau au chocolat meringué en dessert... La crise de rire avec son "pote" Stéphane ! Il est trop con ce gars !

Labo fini pour aujourd'hui. Après-midi, remise en forme ! VTT et course à pied !

N'oubliez pas le Printemps du cinéma à partir de demain....

PS : Au fait, vous connaissez "Selecto" ? C'est un truc qui se boit... C'est bon mais vraiment bon... si on aime le goût des médicaments !

vendredi 16 mars 2007

4.48 Psychose

Hier soir, ce fut théatre : "4.48 psychose"

Le "Quoi ?" : Il s'agit de la description du paysage intérieur d'une jeune femme souffrant de psychose suicidaire face au monde médical. Le texte -un monologue- à travers lequel est décrit l'annonce du suicide à 4h48, "l’happy hour" (sic).

Extraits choisis -et surtout retenus !- de la pièce :
- "Le médecin me dit qu'il ne me reste plus que 8 minutes à vivre... Vous vous rendez compte 8 min... Alors que cela fait 30 min que je suis dans la salle d'attente..."
- "Ce n'est pas de cette vie dont je voulais..."
- "Je meurs pour ce besoin vital : être aimé..."

On se surprend parfois à rire, puis très vite, la gêne... A-t-on le droit de rire de la folie ? Et si cette folie n'en était pas une... ?

Le "De qui ?" : Pièce écrite par Sarah Kane. Metteur en scène et écrivain anglaise, proche du punk et de la culture rock, elle est qualifiée de « mauvaise fille du théâtre britannique » avec sa première oeuvre "Blasted". Ces pièces suivantes, "Phaedra’s Love", "Cleansted" et "Crave" seront montées et jouées à travers toute l’Europe.
Sarah Kane s’est donnée la mort à Londres le 20 février 1999, à l’âge de 27 ans. Cette pièce ne fait que pensr qu'elle annonçait directement son suicide, ce qui rend sa noirceur et sa violence encore plus insupportables.

Le "Avec qui ?" : Cela va vous paraître bizarre mais l'interprète est... un homme ! Cela surprend au début, mais en même temps, la psychose suicidaire n'a pas de sexe. Tomasz Kowalski est simplement impressionnant. Formé aux Conservatoires Nationaux Supérieurs d'Art Dramatique de Varsovie et de Paris, il "est" ce personnage.

Le "Comment ?" : La mise en scène et la scénographie sont assurées par Alexandra Badea. Elle a déjà reçu de nombreux prix pour la mise en scène de pièces précédentes ("Lebensraum" de Isaraël Horovitz, ...). Je ne veux rien dévoiler mais c'est épuré et en même temps intime, il y a des jeux de lumières, de "corps". Pour ma part, ce fut une vraie découverte...

Pour être sincère, je n'étais vraiment pas motivé pour y aller. Le titre ne m'inspirait pas plus que ça. Mais vous l'aurez compris, il s'agit vraiment d'un coup de coeur. L'interprète et surtout la mise en scène sont -et le mot peut faire sourire- merveilleux...

Infos pratiques :
"4.48 psychose" à l'Institut Polonais,
Les 15, 16, 17 et 22, 23 Mars 2007 à 20h30
31 rue Jean Goujon 75008 PARIS
Tarif : 15 euros (reduit 10 euros)
Réservation : 06.18.37.15.03

jeudi 15 mars 2007

Help me !

Complètement décalé hier... J'avais mes "petits" (Samira la lycéenne et Lucas le collégien) qui venaient faire leurs expériences de recherche dans le cadre de l'APSR -Association pour la Promotion des Sciences et de la Recherche- Du coup, mes expériences ont du attendre leur départ pour être faites.

Dîner avec Mathilde. Bien sûr, je suis arrivé à la bourre 21h45 mais je tenais à le préciser que c'est de la faute à Romain !!!!!! Mathilde, tu es bonne à marier... Un porc aux pruneaux 4 épices avec sa semoule. Un délice ! Avec une petite ganache de chocolat en dessert... (Faut vraiment que je fasse du sport ce week-end !)

Pourquoi trouver "L'officiel Homme" chez Mathilde ? Wentworth Miller en couverture... Et là, je suis désespéré ! J'ai vu les sandales que je voulais dedans. Le seul problème c'est que ce sont des spartiates Valentino donc cela coûte assez cher ! Alors aidez ce pauvre Benoît...

Si vous voyez des sandales qui y ressemblent fortement et ce, à un prix raisonnable, faites lui signe ! Help him !



mercredi 14 mars 2007

FREE HUGS en force !

J'ai découvert ça hier soir.

FREE-HUGS est un concept révolutionnaire qui cherche à briser les barrières de l’individualisme et de l’inhibition d’une simple accolade conviviale.
Venu d’Atlanta et d'Australie, le concept fût diffusé sur le web et créa une déferlante de happenings partout dans le monde. En Chine, aux Etats-Unis, au Brésil, en Espagne, en Italie, au Royaume-Uni, en Afrique du sud, en Israël… des gens poursuivent la pensée de Free-Hugs, et la diffuse autour d’eux.
Basé sur un message de communication pacifiste, d’échanges, et de solidarité entre les êtres, il applique l’idée simple de diffusion d’ondes positives par des actes spontanés. Encore peu reconnu en France, de jeunes franciliens cherchent à étendre le message, autours d’happenings présents dès maintenant dans les rues parisiennes.

Alors si vous voyez quelqu'un avec un panneau "Câlins gratuits", vous savez ce qu'il vous reste à faire...

On ne s'en lasse pas !

Message qui a des airs de "Déjà vu"... Mais je ne m'en lasse pas !

Hier soir, dîner avec Mathilde. Non, pas de "dip" avec des pommes cette fois-ci ! Mais une salade gésiers-pignons-croûtons accompagnée d'acras de morue. Chocolats belges en dessert. Tout ça avec "Parental control" sur MTV, le pied ! Et l'excitation nous gagne ensuite : 2 épisodes de Prison Break à regarder !

Quoi déjà fini ?! 2 semaines d'attente avant le prochain épisode... Dur dur !

Ô Wentworth quand tu nous tiens...

mardi 13 mars 2007

"Génocidé" de Révérien Rurangwa

Voici, le témoignage de Révérien:

"Ce 20 Avril 1994, nous sommes encore près de 25 000 Tustsi regroupés sur la colline de Mugina (…) Des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants tutsi terrorisés s’y sont réfugiés, comme ma famille, dès le début des massacres à Mugina. 25 000 « cancrelats » qui ne savent plus où se cacher – les Hutu surnomment ansi les Tutsi, et ce matin encore la Radio-télé des Mille Collines, que nous surnommons « Radio la Mort », a appelé tous les auditeurs hutu, sur des rythmes entraînants, à « écraser les cafards ».(…)

Voilà 13 jours, ce 20 Avril, que nous sommes encerclés sur la butte de l’église. Les Hutu de notre communauté ont tenté plusieurs assauts. Nous les avons repoussés avec l’énergie du désespoir. (…) Sans armes, nous vendons chèrement notre peau à coups de cailloux (…) Mais ce matin du 20 Avril, les bus blancs marqués du sigle ONU et MINUAR qui abordent la colline par la route de Kigali ne transportent pas des soldats de la paix, ni les religieuses de retour ou nos prêtres pris de remords, mais des tueurs chevronnés. (…)

Une baraque élémentaire d’une dizaine de mètres carrés, au sol de terre, aux murs de brique, au toit de tôle. C’est dans cette pièce sombre que nous nous terrons depuis 13 jours, 43 personnes de ma famille et moi. En attendant d’être frappés par les tueurs qui montent vers nous, sans se presser, sûrs de ferrer leurs proies.(…)

Des cris, des hurlements. Des supplications, des gémissements. Des ricanements, des sifflements. Les fusils se sont tus, pas la peine de gaspiller les balles quand une lame suffit. Ils fauchent. Le carnage, tout autour de la cabane. Des milliers de corps jonchent la colline, rougissent l’herbe.(…) Puis des coups à la porte. Les Hutu ont probablement gardé notre tanière pour la fin, tel un dessert à déguster, sachant que nul ne pourra leur échapper. La serrure est sommaire, elle ne résistera plus longtemps. Ils cognent, cognent, crient, s’excitent les uns les autres (…). Affalé au pied du linteau, mon oncle Jean, brûant de fièvre, halète. Nos provisions de haricots et de manioc sont épuisées. Nous n’avons ni mangé ni bu depuis 3 jours, peu importe : ce n’est pas de soif que nous allons mourir.
Le verrou saute, La porte s’entreouvre. Mes petits frères et mes cousins pleurent, les cousines crient. Le premier tueur qui passe prudemment la tête dans l’entrebaîllement, je le reconnais. C’est Sibomana (…) Il tient une machette à la main et pue la sueur. Derrière lui, la troupe se bouscule. Il avance un peu pour s’accoutumer à la pénombre et scruter ses victimes. (…) Il aperçoit mon oncle Jean, qui se redresse un peu, sur sa gauche, qui le regarde la tête en arrière. D’un geste vif, le Hutu lui tranche le cou. Un jet de sang jaillit jusqu’à la tôle du toit, comme un tuyau débranché.
Un enfant hurle plus que les autres quand mon oncle s’effondre, c’est Jean Bosco agé de 9 ans. Sibomana le fait taire d’un coup de machette qui lui tranche le crâne dans un bruit de chou fendu. Il enchaîne en frappant Ignace Nsengimana 4 ans qu’il jette dehors après l’avoir macheté, j’ignore pourquoi.(…)


Le sang appelle le sang. C’est le déchaînement. Le tueur piétine ma grand-mère, allongée par terre. Il ne l’a pas vue dans la pénombre. (…) Il la cogne à coups de pied, puis il la coupe.(…)
Sibomana coupe, coupe. Les autres aussi. Avec une cadence de métronome, des gestes précis. Les machettes se lèvent, s’abattent, se lèvent, retombent. C’est une mécanique bien huilée. On dirait des hommes aux camps, réguliers comme des bielles. Et toujours ce bruit mouillé de légume tranché.(…) Je suis accroupi dans un coin, face à la porte (…) Mon cousin Valens Karangwa 11 ans se blottit contre moi effaré.(…) Illusoire bouclier.(…)
Le meurtre de ma mère fut la pire atrocité à laquelle il me fut imposé d’assister.

Les sœurs, les filles, les femmes des tueurs ont suivi ceux-ci dans la cabane. C’est un massacre en famille : sous le regard des enfants, les hommes coupent, les femmes et les filles pillent, détroussent les cadavres, fouillant les poches, arrachant les colliers, détachant les montres et les bracelets, emportant les souliers et les vêtements quand ils ne sont pas tachés de sang.
Avant que Sibomana ne frappe ma mère, une fille crie : « Simon, attends ! Tu vas salir la robe ! » L’assassin suspend son geste (…) Deux harpies se précipitent vers elle en lui ordonnant : « Déshabille-toi !» Comme elle n’obéit pas assez vite à leur gré, l’une des filles la fait pivoter, lui arrache ses habits, jusqu’au soutien gorge. Elle dénude entièrement ma mère. En riant. Sans doute veut-elle aussi humilier sa victime. Or l’humiliation est une blessure pire qu’un coup de machette ; elle ne se pardonne pas.
C’est ainsi que je vois ma mère, cella qui m’a donné la vie, comme je ne l’ai jamais vue, entièrement nue. La haine du Hutu (…) se vrille en moi à cet instant comme les dents d’un harpon qui ne pourra jamais être retiré tant il pénètre loin dans la chair. Une haine noire, mortelle, intense, inextinguible et totale qui ne fait que redoubler, se multiplier 77 fois, lorsque Sibomana prend tout son temps pour ouvrir le ventre de ma mère et que j’entends celle-ci murmurer : « Papa, papa, pourquoi m’as-tu fait naître ? »

Les yeux de son assassin, on les emporte avec soi dans la mort.
Je n’oublierai jamais les prunelles noires de Simon Sibomana au moment où il abat sa lame sur mon crâne. Elles sont gravées en moi pour toujours. Je suis incapable de décrire avec des mots d’adulte ce que les yeux d’enfant y ont lu : un mélange étrange de détermination froide, de haine brûlante, de folie et de raison, d’application et de démence.(…)

Sibomana vient de hacher Valens qui se pelotonnait contre moi. Le sang de mon cousin germain m’asperge. Il dresse à nouveau sa machette. Je lève le bras gauche, devant ma tête, par réflexe, à hauteur du front, comme lorsque mon père voulait me porter une taloche. Il frappe. La lame s’abat et tranche mon poignet. La main et mon avant bras tombent derrière moi. Un liquide chaud et épais gicle. Je m’effondre dessus.
Croit-il qu’il m’a tué, ou préfère-t-il m’achever plus tard ? (J’ai déjà souligné la méthode pratiquée : les Hutu blessent lors d’une première tournée ; laissent la vistime mariner dans « son jus » et sa douleur ; puis terminent le « travail » comme ils disent, lors d’une seconde tournée.) Sibomana passe au suivant. C’est mon père.(…)

Des râles remplacent les cris. Les filles hutus sortent avec leur butin, suivies par les hommes. Ils laissent la porte ouverte, allument une cigarette sur le seuil et s’éloignent en commentant leur nettoyage. Un carnage, en une minute. 43 personnes abattues en moins de 100 secondes. Toute ma famille. Suis-je mort ? Hélas, pas encore.
J’ai un bras sans main. Le corps rougi et ruisselant.
Dehors, la nuit est tombée très vite."

Note de l’auteur « Sur les femmes, les assassins hutu ont priviligié les coups portant sur les organes de la fécondité –ventre et vagin-, allant parfois jusqu’à briser des goulots de bouteilles dans leur sexe après les avoir violées. C’est l’une des marques significatives d’un génocide : afin d’éteindre une race, il faut frapper en priorité celles qui la perpétuent."

"Je n’ose pas sortir. Le jour se lève aussi brutalement que la nuit est tombée. (…) Je découvre horrifié par l’unique lucarne, ce que fut un terrain de football : un immense charnier. Des corps, des centaines de corps, des milliers de corps, pêle-mêle, par terre.
Et j’aperçois nos tueurs qui se frayent péniblement un passage à travers cette décharge humaine pour venir achever le pillage et le nettoyage de la cabane. Je me terre dans mon coin et je mime la mort. Ils entrent et commencent à couper systématiquement tous les cadavres, puis à fouiller.(…) Moi j’attends, immobile, derrière mes yeux mi-clos, le sifflement de la machette sur mon crâne.

A quoi tient qu’il ne me frappe pas ? Peut-être une lassitude soudaine à lever la lame ? (…) Cela ne doit pas tenir à grand chose, mais le coup tant redouté ne vient pas. (…) Après quelques secondes, je tente de me dresser. Je tiens mon moignon en l’air pour moins souffrir (…) Je n’ai rien à vomir, la tête me tourne, mais j’ai encore la conscience suffisamment éveillée pour voir les tueurs attraper une femme qui court, un bébé sur le dos. Ils la couchent, lui tranchent les chevilles, puis la tête (comme ils reprochent aux Tutsi d’être plus grands qu’eux, les Hutu prennent un malin plaisir à les « raccourcir ») Quant au bébé, un homme le saisit, s’approche de la cabane où je suis caché et lui fait exploser le crâne en le projetant contre le mur de brique.

Puis ils reviennent encore, à 3 ou 4. (…) C’est l’heure du nettoyage final et expéditif. Ils jettent des fagots dans la cahute (…) et craquent des allumettes. Bientôit les flammes dévorent les corps. Tous les miens vont être réduits en cendre. Autant en finir au plus vite et les rejoindre dans la mort. Mais comment : brûler vif ou macheté, qu’est-ce que je préfère ?
Plutôt l’acier tranchant que la flamme lente.
Je décide de sortir.

Sur le seuil de la cahute, hébété, titubant, je sens venir la fin. Enfin. Derrière moi, le brasier. Devant moi, les machettes. (…) Et d’un coup très vif, il me fend le visage à hauteur du nez (les Tutsi n’ont pas le nez épaté et négroïde des Hutu – motif supplémentaire de jalousie ? Lors du génocide, ces derniers ont mis un soin spécial à réparer cette inégalité naturelle).

Un autre tueur m’assène un coup de gourdin clouté. Il manque la tête et me fracasse l’épaule. Je bascule à terre. Mon nez, qui n’est plus rattaché que par un bout de narine, pendouille devant ma bouche. Sibomana change de machette. Il saisit une lame en forme de crochet que nous utlisons pour trancher les feuilles de bananier. Il frappe de nouveau au visage et le métal recourbé m’arrache l’œil gauche. Puis encore un coup sur ma tête. Un autre manque ma nuque. Ils m’encerclent, frappent à tour de rôle. Un coup de lance à la poitrine, un autre à l’aine.(…) Je plonge dans le néant.(…)

Je ne suis mort mais pas encore. Je n’y arrive pas tout seul. Il faut m’aider. J’ai besoin de quelqu’un pour m’achever. Vite.(…) J’essaie de me redresser. Ils ne m’ont pas coupé les chevilles ni tailladé les jambes . Je parviens à faire 3 pas, je m’effondre, me relève. (…) Je m’approche du groupe des tueurs. Je supplie :
- Tuez-moi ! Tuez-moi s’il vous plait !
- Quoi, Tutsi, tu es encore là ! Mais tu es un dur à cuire !
- Achevez-moi, tuez-moi.
- Te tuer serait te faire du bien, dit l’un.
(…) Je me mets à ramper le long du terrain de foot, au milieu des corps qui pourrissent, des corbeaux qui becquettent leurs yeux. 2 bonnes heures me sont necessaires pour parcourir les 300 mètres de route.(…)
- Eh Tusi, va crever ailleurs tu nous coupes l’appétit

(….) Je progresse sur les fesses. La gorge en feu, le palais qui colle, la bouche en terre cuite. Mon nez bat mes lèvres, la peau de ma nuque coupée pend et bringuebale. Les Hutu n’arrivent pas à croire que je vive encore. Certains parient même sur mes heures de survie. (…)

Quel jour au fait ? Le 22 Avril, ou peut être le 23 ?"

Les hommes du CICR (Comité International de la Croix Rouge) vont trouver Révérien et l’amener à l’hopital de Kabgayi où il sera soigné. Mais sachez que tout le monde ne peut pas être admis à l’hopital. A l’intérieur, les bénévoles et médecins soignent certaines personnes pendant que les autres restent dehors.... Pendant ce temps à l’extérieur, les Hutu achèvent les Tutsi survivants pour éliminer un maximum de témoins de leurs tueries. Révérien sera ensuite hébergé et soigné par le père Simmons, un missionnaire belge, dans un immense orphelinat à Nyanza, près de Butare. Le 24 Décembre 1994, il embarque à bord d'un vol à destination de Genève.

lundi 12 mars 2007

Un peu d'histoire...

Peu de personnes connaissent mon attachement pour l'Afrique.
Je ne ferais pas l'éloge ici de ses paysages, de sa culture mais je vais plutôt vous parler de son histoire.
L'histoire que j'ai envie que vous connaissiez est celle du RWANDA.

Avant de vous livrer quelques extraits du livre de Révérien Rurangwa "Génocidé", je voudrais pour que vous compreniez bien pourquoi on en est arrivé là, que vous sachiez les bases de l'histoire du Rwanda.

Tout d'abord, qui sont les Rwandais ? Il faut savoir que les Hutus forment 85 % de la population du Rwanda, les Tutsis 14% et les Batwa 1%.
En forçant le trait,
- le Tutsi est fin et de haute taille (il surplombe en taille les 2 autres ethnies) Il a une coiffure travaillée en forme de banane. Les tutsis minoritaires forment la tribu dont sont issus les rois du Rwanda. Ce sont des nomades, gardiens de troupeaux et de vaillants guerriers.
- le Hutu (dont le nom signifie cultivateur) est plus foncé de peau, trapu. Il a un visage négroïde avec un nez épaté et des traits plus épais.
- le Batwa (ou le pygmée) est plus petit, vif et nerveux, d'un noir très noir.
Traditionnellement, le Tutsi élève les vache, le Hutu cultive la terre et le Batwa chasse. Ensemble, ces 3 peuples n'en constituent qu'un seul, les Banyarwanda, le peuple du Rwanda

Leur histoire...

14ème siècle : Premier roi tutsi du rwanda. Début de la dynastie des Nyiginya qui régnèrent jusqu'en 1961. Jusqu'au 20ème siècle, le Rwanda est gouverné par un roi Tutsi (le mwami). Cette royauté est accepté par tous.
1916 : Conquête du Rwanda par les troupes belges.
1931 : Les belges introduisent la mention de l'ethnie sur les papiers d'identité.
1961 : Le dernier roi du Rwanda est arrêté et expulsé par les autorités belges.
1962 : Proclamation de l'indépendance du Rwanda. Les belges mettent au pouvoir les Hutu, plus nombreux et beaucoup plus malléables.
1973 : Coup d'état militaire du major Juvénal Habyarimana, Hutu qui sera élu président jusqu'à sa mort !
1975 (fait important à mes yeux) : Accord "d'assistance militaire" (non publié au JO) entre la France et le Rwanda pour la fourniture d'aide en armement par la France (4 millions de francs par an)

Parenthèse : De nombreux massacres de tutsis ont marqué l'histoire. En 1959, 1962, 1973 et 1992. Ces massacres ont eu pour conséquence l'exode d'une partie de cette ethnie dans les pays limitrophes (Burundi, Ouganda, Zaïre et Tanzanie). Ce qui à conduit à ...

1988 : Création du FRP (Front Patriotique Rwandais), mouvement tutsi en résistance en Ouganda.
1990 : Attaque du FRP au nord du Rwanda. L'intervention militaire de la France sauvera le régime du président.
1993 : Accord d'Arusha. Le pouvoir sera partagé entre les Tutsis et les Hutus. Les réfugiés Tutsis pourront regagner le pays et les forces du FRP intégrées dans l'armée nationale.
1994 :
Le 6 Avril, l'avion transportant le président Hybyarimana est abattu.
Le 7 Avril, les massacres commencent.
Du 9-14 Avril, évacuation des français - Opération Amaryllis (voir le film "Hotel Rwanda")
Le 16 Avril, le gouvernement belge decidé de retirer ses troupes de la MINUAR (Mission d'assistance des Nations Unies au Rwanda)
Le 21 Avril, résolution n°912 du conseil de sécurité de l'ONU --> réduction de 2500 à 270 de l'effectif de la MINUAR
Je ne commenterai pas ces mesures mais vous imaginez la main libre faite aux Hutus quant au génocide des Tutsis
Le 4 Juillet, fin officielle du génocide.

Les enquêtes font état de 1 300 000 victimes. Si 10 000 personnes furent exécutées chaque jour pendant 4 mois, d'Avril à Juillet 1994, c'est pour la seule raison qu'elles étaient tustsis.

1995 : Résolution n°978 du conseil de sécurité de l'ONU. Est demandé aux états membres d'arrêter les responsables présumés du génocide rwandais qui se trouveraient sur leur sol. La France obtient que cette résolution n'ait pas de caractère obligatoire...
1999 : Kofi Annan, secrétaire général de l'ONU, reconnait : "Personne au Conseil de sécurité de l'ONU ne peut prétendre qu'il ne savait pas ce qui se passait au Rwanda..."
2002 : Paul Kagamé au pouvoir de la 3eme république du Rwanda.
2003 : Décret présidentiel autorise la libération conditionnelle des tueurs et des complices de tueurs ayant effectué la moitié de leur peine de prison.

Voici, brièvement résumés, les faits marquants de l'histoire du Rwanda. Mais comment mieux se rendre compte de ce qu'a été ce génocide, que par le témoignage d'un rescapé. Prochainement, je vous mettrai quelques extraits de ce livre. Et je tenais à dire que si comme l'a dit Jacques Chirac hier soir "Je suis fier d'être français", sachez que ce n'est pas mon cas. La non-reconnaissance de l'implication de la France dans le génocide rwandais (contrairement à la Belgique qui l'a officiellement reconnu) reste pour moi quelquechose d'inexcusable. Tout comme ces mots de François Mitterrand au cours de l'été 1994 : "Dans ces pays-là, un génocide c'est pas trop important..."

samedi 10 mars 2007

Meetic ou mythique ?!

NB : La personne concernée se reconnaitra forcément...

Descriptif de la scène :
Conversation téléphonique - Vendredi soir 20h15 -
Benoît prépare son sac de voyage - le train est dans moins d'une heure il serait temps !
Mathilde est dans son train, de retour de Belgique

Mathilde : Et alors ?!
Benoît : Et alors.... normalement on se voit le week-end prochain...
Mathilde : Quoi ?! Je veux être là ! Là tu vois.... Là, ça frôle le mythe !!!

vendredi 9 mars 2007

Hieroglyphe Party

Après mon début de semaine ménage, les affaires reprennent ! Claire est sur Paris alors autant en profiter !


MERCREDI


Déjeuner mercredi midi à Saint-Michel. Après midi à travailler (trop dur après mon Martini...) pendant que Claire part à la recherche de son hamac d'Amérique du Sud.

Le soir, apéro improvisé chez moi : je n'ai plus rien à manger ---> oeufs et fritels !
Mais on s'amuse avec pas grand chose, n'est-ce pas Claire ?!




Direction le Grand Palais pour l'expo "Les trésors engloutis d'Egypte"
- Séance photo sur la ligne 13 -



Même en nocturne à 20h45, une bonne 1/2 h d'attente pour rentrer dans l'expo.
Mais l'attente est compréhensible... C'est superbe !


Les objets présentés (découverts lors de fouilles sous-marines) retracent l'histoire de l'Egypte des derniers pharaons à Alexandre le Grand. Statues, pièces de monnaie, bijoux sont bien mis en valeur par un bon jeu de lumière mais leurs dispositions font que l'on se perd un peu : chronologiquement, thématiquement, ...




Après le plaisir des yeux, place au plaisir du ventre ! Direction la Butte aux cailles, "Chez Gladines"

On a bien mangé, on a bien bu, on a la peau du ventre bien tendue !

Retour au bercail (chez moi) et dodo !

NB : Frayeur pendant la nuit ! Claire la prochaine fois, je te donne une lampe de poche...

JEUDI

Claire flane dans Paris en attendant son train. Déjeuner avec Bertrand (re-belotte avec un petit Martini !) En début de soirée, ma brillante présentation des mécanismes moléculaires du rythme circadien chez l'homme...

Labo jusqu'à 21h45... Non, je ne rentrerai pas chez moi ! Je file au cinéma.

---> "La vie des autres"

(soupir)

Découverte

Bertrand : "Ecoute-moi ça, c'est de la bombe !"
Moi : " C'est qui ?"
Bertrand : "Amy Winehouse"

A vous de juger, mais moi perso : J'ADOOOOOOOOOOORE !

jeudi 8 mars 2007

Publicité mensongère ?!



En tout cas, c'est déguelasse ! Et moi qui fait mon ménage tout seul comme un grand...
Morale de la journée : vive la parité !

mercredi 7 mars 2007

Le ciel, la Belgique et ... ma mère !

Ma petite vie...

Dimanche soir, "Mysterious Skin" avec un bol de tiramisu, vautré sur le le lit de Julie... Trop bien !!

Lundi soir, faut se motiver ! Séance "rattrapage-téléphone" à ceux qui sont sans nouvelles de moi depuis plusieurs jours et bien sûr .... "Oui Môman, ca va ! Non, la machine n'est pas réparée ; j'ai pas le temps..." Bref, 1h30 au téléphone, j'ai pas fait grand chose pendant ce temps-là. Mais bon, faut se motiver ! Benoît entre en action : repassage (1h30) - oui oui je n'avais plus rien à me mettre -, vaisselle, nettoyage de l'aquarium. 1h du mat', je rends les armes. Pas le courage de passer l'aspirateur et en plus y a les voisins qui dorment - ouais, je sais paye ton excuse !

Mardi soir, après être rentré du labo à vélo sous la pluie -trop cool-, coup de tel de Mathilde avec qui je dois faire une soirée "Prison Break". Bloquée en Belgique par le boulot. Ce n'est que partie remise... Du coup, "She hate me" de Spike Lee. "Veuillez prendre le gobelet et allez dans l'éjaculatorium..."

L'aspirateur c'était pour ce matin, avec un petit coup de lingettes sur le sol...

NB : Ne cherchez pas pour le temps pluvieux : ma mère vient de s'acheter un portable !

mardi 6 mars 2007

Entre plaisir et poésie


Le plaisir le plus délicat est de faire celui d’autrui. (Jean de La BRUYERE)
En espérant que ces mots feront le vôtre ...




L'albatros


Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.

Charles BAUDELAIRE (1821-1867) - Les fleurs du mal



Les voyages en train

J'crois que les histoires d'amour c'est comme les voyages en train,
Et quand je vois tous ces voyageurs parfois j'aimerais en être un,
Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare,
Pourquoi tu crois qu'on flippe autant d'arriver en retard.

Les trains démarrent souvent au moment où l'on s'y attend le moins,
Et l'histoire d'amour t'emporte sous l'oeil impuissant des témoins,
Les témoins c'est tes potes qui te disent au revoir sur le quai,
Ils regardent le train s'éloigner avec un sourire inquiet,
Toi aussi tu leur fais signe et tu imagines leurs commentaires,
Certains pensent que tu te plantes et que t'as pas les pieds sur terre,
Chacun y va de son pronostic sur la durée du voyage,
Pour la plupart le train va derailler dès le premier orage.

Le grand amour change forcément ton comportement,
Dès le premier jour faut bien choisir ton compartiment,
Siège couloir ou contre la vitre il faut trouver la bonne place,
Tu choisis quoi une love story de première ou d'seconde classe.

Dans les premiers kilomètres tu n'as d'yeux que pour son visage,
Tu calcules pas derrière la fenêtre le défilé des paysages,
Tu te sens vivant tu te sens léger tu ne vois pas passer l'heure,
T'es tellement bien que t'as presque envie d'embrasser le controleur.
Mais la magie ne dure qu'un temps et ton histoire bât de l'aile,
Toi tu te dis que tu n'y est pour rien et que c'est sa faute à elle,
Le ronronement du train te saoule et chaque virage t'écoeure,
Faut que tu te lèves que tu marches tu vas te dégourdir le coeur.

Et le train ralentit et c'est déjà la fin de ton histoire,
En plus t'es comme un con tes potes sont restés à l'autre gare,
Tu dis au revoir à celle que tu appelleras désormais ton ex,
Dans son agenda sur ton nom elle va passer un coup de tipex.

C'est vrai que les histoires d'amour c'est comme les voyages en train,
Et quand je vois tous ces voyageurs parfois j'aimerais en être un,
Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare,
Pourquoi tu crois qu'on flippe autant d'arriver en retard.

Pour beaucoup la vie se résume à essayer de monter dans le train,
A connaitre ce qu'est l'amour et se découvrir plein d'entrain,
Pour beaucoup l'objectif est d'arriver à la bonne heure,
Pour réussir son voyage et avoir accès au bonheur.

Il est facile de prendre un train encore faut il prendre le bon,
Moi je suis monté dans deux trois rames mais c'était pas le bon vagon,
Car les trains sont crapricieux et certains sont innaccessibles,
Et je ne crois pas tout le temps qu'avec la SNCF c'est possible.

Il y a ceux pour qui les trains sont toujours en grèves,
Et leurs histoires d'amour n'existent que dans leurs rêves,
Et y'a ceux qui foncent dans le premier train sans faire attention,
Mais forcément ils descendront déçus à la prochaine station,
Y'a celles qui flippent de s'engager parce qu'elles sont trop émotives,
Pour elles c'est trop risqué de s'accrocher à la locomotive,
Et y'a les aventuriers qu'enchaInent voyages sur voyages,
Dès qu'une histoire est terminée ils attaquent une autre page.

Moi après mon seul vrai voyage j'ai souffert pendant des mois,
On s'est quitté d'un commun accord mais elle était plus d'accord que moi,
Depuis je traine sur les quais je regarde les trains au départ,
Y'a des portes qui s'ouvrent mais dans une gare je me sent à part.

Il parait que les voyages en train finissent mal en général,
Si pour toi c'est le cas accroche toi et garde le moral,
Car une chose est certaine y'aura toujours un terminus,
Maintenant tu es prévenu la prochaine fois tu prendras le bus.

Fabien Marsaud alias Grand Corps Malade - Midi 20



lundi 5 mars 2007

A l'origine

Pourquoi pyjama n°2 ? Et bien parce que pyjama n°1 !

Vous savez, il y a des soirées où même les crêpes sont contentes d'être mangées...



ou vous buvez beaucoup (vive le muscat de Cédric !) et vous faites des jeux débiles...
(Claire est Némo, je suis le lapin blanc d'Alice au pays des merveilles)


Et puis la soirée finit tard, vous êtes à l'autre bout de Paris, alors vous squattez chez les gens. Vous n'avez rien pour dormir alors vous empruntez les pyjamas des autres...
Après le beau pyjama rose de Julie, voici celui de Claire spécial Winnie l'ourson !



dimanche 4 mars 2007

Quand je vous disais que j'allais me reposer...

- Temps forts de ce week-end -

JOUR 1

Samedi matin, au labo de très et TROP bonne heure (8h15) - à cette heure-ci, je suis encore dans mon lit normalement ! Mais qu’est-ce que je faisais là bas à cette heure-ci ?! - Mais bon, vous savez avec la pleine lune…

Fin de matinée, VTT et course à pied. J’avoue que c’était dur dur…

Douche, déjeuner et hop direction le marché Saint Pierre avec Mathilde & Co (la compagnie c’est Laurène, Angie et les 2 américains en week-end). Alors pour vous, remettre dans le contexte
- Nous sommes samedi après midi, 15h (oui déjà ! Les filles ça met du temps à se préparer…).
- Le marché Saint Pierre est en bas à gauche du jardin de Montmartre.

Conclusion 1 : Des touristes, des touristes et encore des touristes. Tout ce que j’aime………

- Vous êtes avec des filles qui adOOOOrent faire les magasins.
- Cela fait 3 mois que certaines ne se sont pas vues
- Vous êtes avec des touristes aussi (les 2 américains)

Conclusion 2 : Vous savez que vous êtes là pour un moment. Tout ce que j’aime………

Ca n’a pas raté, 1h30 dans le magasin ! Rien que le magasin vaut le détour. Rien n’a changé depuis 40 ans. Vendeuses comprises ! On n’est pas reparti bredouille, c’est déjà ça. Angie s’est acheté du tissu pour se faire des vêtements, Mathilde du tissu pour se faire des coussins, les 2 américains du tissu pour recouvrir des chaises (Oui, c’est très pratique d’acheter du tissu en France quand on habite à San Francisco…)

Direction le concept store éphémère de « Bonne Maman ». Marrant, vous faites un goûter en regardant une expo ! De bonne tartine de pain avec des confitures bizarres (Mathilde : pêches aux 4 épices - Benoît : citrons au gingembre – Oui, besoin d’excitation !)

Ensuite, « the place of Montmartre » --> le café du film d’Amelie Poulain. J’avais peur et finalement c’est super bien ! Comme tous les bars inconnus, je teste ma boisson de référence : Martini rouge glacé avec citron ! Trop trop bon ! Ils font aussi des tartines de pain au nutella grandes comme ça !!!

Et là, panique ! On est samedi, il est 18h30, et demain on fête l’anniversaire de Mathilde ! Je lui ai toujours rien acheté ! J’appelle Julie à la rescousse pour qu’elle vienne m’aider. Direction St Lazare. Cadeaux trouvés pile à la fermeture des magasins ! Ouf ! La soirée peut commencer….

Changement de programme par ma faute. On décide de fêter l’anniversaire de Mathilde. Le problème c’est que « Chez Gladines » à 10 un samedi soir c’est IMPOSSIBLE ! Les vieilles adresses sont très utiles, on se rabat sur notre petit resto mauricien ! Avant – il est quand même 22h – apéro rue Daguerre… Resto, trop bon comme d'habitude ! 5 tournées de rhum mêlé – vous savez le truc à plus de 40°C – et finalement, mêlé le rhum nous a tournés…

Le reste de la soirée en flash info

2h30 : Sortie du resto
2h45 : Les américains se prennent en photo sur tous les scooters de la rue ! Ils sont fous ces américains…
3h : Mathilde veut du rhum !

Mathilde : « Il est pas ouvert le pakistanais ? »
Moi : « Mathilde il est 3h, les gens aussi peuvent dormir ! »
Mathilde : « Mais là je vais pleurer… »
Moi : « Tu pisseras moins… »
Mathilde : « JE SAIS !!!!!!!!! »

3h01 : Elle retourne au resto acheter des bouteilles de rhum au patron. « Mais pour ce prix là, j’ai pas le droit aux jus de fruits offerts ?! » Elle les a eu en plus… La folle !
3h30 : Elle ouvre mes cadeaux – CD des Scissor Sisters et un gloss - Elle est aux anges…
4h : On est en train de perdre Mathilde… Je l’ai jamais vu comme ça mais vraiment !
5h : Laurène décide de nous faire un « pied dans la main » ou plus imagé un grand écart debout
5h30 : Plus personne n’est en état, je range un peu l’appart’ et me rentre
6h : Dans mon lit… J’en tiens une bonne mais bon y a eu pire !

JOUR 2

PPPPZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ

Non, ce n’est pas une mouche mais le bruit de la perceuse qui m’a reveillé ce matin… à 11h30 ! Impossible de me rendormir, j’ai l’impression qui nous ont foré tout l’appart’… Je me lève – Oh ! y a des restes – et là, motivé, 1h de VTT et de course à pied.

Douche, déjeuner et hop direction le labo -à vélo je vous prie !- pour rejoindre Claire. Après midi sportive en perspective ! Petage de plomb surtout ! Itinéraire ci-joint : De Cochin, direction Austerlitz. Aux jardins des plantes, les quais de Seine jusqu’à la Concorde. Et là, les gros fous, on se tape les Champs Elysées à vélo… Putain que c’est long ! Mais ce n’est pas fini… Une fois arrivés en haut, qu’est-ce qu’on fait ????? Le rond point de l’Etoile un dimanche aprem ? CHICHE ! On est presque suicidaire mais qu’est-ce que c’était bien !! Puis direction la Tour Eiffel. Je ne pars jamais sans un peu d’activité dans mon sac à dos… Oui oui on l’a fait : nous avons joué aux raquettes de plage sur le champ de Mars !!

NB : Claire, fais moi plaisir, prends des cours de tennis !!!

Puis direction le labo avec un crochet par chez moi pour récupérer à manger, des vêtements et retour au labo ! Voilà ! Bien sûr, tout cet itinéraire en respectant le code de la route, c'est-à-dire en roulant sur le trottoirs, en prenant les sens interdits, queues de poisson à Claire, sinon, cela ne serait pas marrant !

2h30 de vélo dans les pattes mais toujours d’attaque ! Ravitaillement pistaches en prenant le métro (oui je carbure aux pistaches et au martini rouge ! C’est écologique non ?!) Mais où va-t-on ? Chez Julie ! A l’heure qu’il est -19h30 – elle nous cuisine des madeleines pendant que je vous écris… Soirée DVD --> DVD = devez-vous dormir ?!!!

Oui, très bon week-end… Il y a en a qui dirait que c’est presque un « idéal de vie terrestre ». Oui, mais il manque un gros gros morceau….

samedi 3 mars 2007

"Je l'aimais" d'Anna GAVALDA

Morceaux choisis d'un livre que je vous recommande...

"Je hochais la tête mais je ne comprenais pas. Je ne comprenais pas cet homme qui économisait et réfrénait ses élans. Ne rien montrer de peur de se sentir affaibli, je n'ai jamais pu comprendre ça. Chez moi, on se touche et on s'embrasse comme on respire."

"Et un matin d'hiver, vous apprenez qu'il s'en va parce qu'il en aime une autre. Ajoute qu'il est confus qu'il s'est trompé.

Comme au téléphone : "Excusez-moi, c'est une erreur."
Mais je vous en prie.

Une bulle de savon."

"- Tu vois, j'ai l'impression de me trouver devant quelque chose d'inextricable. Une sorte de noeud... Enorme...
- Je voul...
- Tais-toi, tais-toi. Laisse-moi parler. Il faut que je démèle tout ça maintenant. C'est très important. Je ne sais pas si tu peux comprendre mais il faut que tu m'écoutes. Je dois tirer sur un fil mais lequel ? Je ne sais pas. Je ne sais pas par quoi ni par où commencer. Mon dieu, c'est si compliqué... Si je tire sur le mauvais, ou si je tire trop fort, le noeud risque de se resserrer encore. De se resserer si fort ou si mal qu'il n'y aura plus rien à faire et je te quitterai accablé. Car vois-tu (...), toute ma vie est comme un point serré (...) Laisse moi ouvrir ce poing. Un tout petit peu."

"Que ça devrait lui coûter de s'asseoir en face de moi ! Comme je devais être lourde avec ma gaieté ordinaire et mes romans-feuilletons sur la vie du square Firmin-Gédon. Quel supplice pour lui quand j'y pense... Lucie a perdu une dent, ma mère ne va pas bien, la jeune fille au pair polonaise du petit Arthur sort avec le fils de la voisine, j'ai terminé mon marbre ce matin, Marion s'est coupé les cheveux c'est affreux, la maîtresse veut des boîtes à oeufs, tu as l'air fatigué, prends une journée de congé, donne-moi la main, tu reprendras des épinards ? Le pauvre.... Quel supplice pour un homme infidèle mais scrupuleux. Quel supplice... Mais je ne voyais rien. Je n'ai rien vu venir vous comprenez ? Comment peut-on être si aveugle ? Comment ? Soit j'étais totalement abruti soit j'avais totalement confiance. Ce qui revient au même manifestement..."

"Vous ne dites rien ? Je m'en doutais. Qu'est-ce vous pouvez dire de toute façon ? Qu'est-ce que vous pouvez faire ? Vous avez votre femme et vos enfants. Et moi, qu'est-ce que je suis ? Je ne suis presque rien dans votre vie. Je vis si loin... si loin et si étrangement... Je ne sais rien faire commes les autres. Je n'ai pas de maison, pas de meubles, pas de chat, pas de livre de cuisine et pas de projets. Je croyais que c'était moi la plus mligne, que j'avais compris le vie mieux que les autres, et je me congratulais parce que je n'étais pas tombée dans le piège. Et puis vous voilà, et je me sens complètement perdue..."

"On biaise, on s'arrange, on a notre petite lacheté dans les pattes comme un animal familier. On la caresse, on la dresse,on s'y attache. C'est la vie. Il y a les courageux et puis ceux qui s'accommodent. C'est tellement moins fatiguant de s'accommoder..."

"- Et ça vous suffisait ?
- ...
- Ca vous suffisait ?
- Non bien sûr. Enfin si, puisque je n'ai rien fait pour changer les choses. c'est ce que je me suis dit après. Peut-être que c'était ça qui me convenait. "Convenir"... que ce mot est laid. Peut être parce que ça m'arrangeait d'avoir l'épouse rassurante d'un côté et le grand frisson de l'autre. Mon dîner en rentrant tous les soirs et la sensation de m'encanailler de temps en temps. L'estomac rempli et la peau du ventre bien tendue. C'était pratique, c'était confortable...
- Vous l'appeliez quand vous aviez besoin d'elle ?
- Oui, c'était à peu près ça ..."

"Je ne veux pas attendre tes coups de téléphone, je ne veux pas m'empêcher de tomber amoureuse, je veux pouvoir coucher avec qui je veux et quand je veux et sans scruple. Parce que c'est toi qui as raison, la vie sans scrupule, c'est... It's more convenient. Je ne voyais pas les choses comme ça, mais pourquoi pas ? Je veux bien essayer. Qu'est-ce que j'ai à perdre finalement ? Un homme lâche ? Et à gagner ? Le plaisir de dormir dans tes bras quelquefois... J'ai réfléchi, je veux bien essayer."

vendredi 2 mars 2007

Ce soir, Benoît cuisine pour vous !

Hier soir, Jérémy et Riad ont testé pour vous :

- Gâteaux apéro accompagnés de succulents sodas (Eh non ! Pas de vin ! Oui oui, je le jure !)
- Nems au porc (---> surtout quand Riad est musulman, c'est trop top !), acras de morue et nuggets de poulet
- Pizza thon-mozzarella ("maison" je vous prie !)
- Mousse à la vanille

Ils m'ont laissé sur le carreau ma salade de gésiers-croûtons et mon brownie-crème anglaise...

C'est quoi ces gens qui ne mangent pas !

jeudi 1 mars 2007

Ô Wentworth...

Petit dîner tranquille avec Mathilde hier soir... Ou comment finir les restes ! Sans pain nous avons réussi à nous faire un petit "dip"... avec des pommes ! Mmmmm comme c'est bon de la pomme avec une sauce béarnaise, bourguignonne ou tartare ! :-(
Mais bon, dîner rattrapé avec mes spaghettis à la bolognaise et un petit fondant au chocolat ! Tout ça avec MTV, le bonheur !
Puis "Prison Break" saison 2 of course ! Ô Wentworth quand tu nous tiens !