Comme chaque année, je ne rate jamais le French FIlm Festival de Boston au Museum of Fine Art. Plus de 3 semaines de films français, le rêve ! Cette année, le programme était encore une fois varié et très intéressant. J'ai demandé à Elissa de m'accompagner à une séance le vendredi. Avant, nous avons été mangé et boire de la sangria à Canestaro, un restaurant italien de mon quartier que j'aime beaucoup. Ensuite, nous avons été voir Camille Claudel, 1915 de Bruno Dumont et avec Juliette Binoche dans le rôle-titre.
Synopsis
Le film retrace l'hiver 1915 de Camille Claudel. Elle est internée par sa famille dans un asile du sud de la France où elle ne peut plus sculpter. Elle attend désespérément la visite de son frère pour l'aider à sortir d'ici.
Mon avis
Une impressionnante Juliette Binoche au sommet de son art. Le film contient de silences car c'est dans les yeux de l'héroïne qu'il faut lire la détresse, ce sentiment d'impuissance face à l'internement. On voit tantôt la patiente et puis la magnificence de la réalisation nous laisse entrevoir l'artiste qu'elle a été. Bouleversant.
Le samedi, labo et surtout rangement de mes affaires dans mon ancien appartement mais aussi dans le nouveau ! C'est là que je me rends compte qu'on en amasse des choses inutiles en 3 ans ! Du coup, dimanche soir, j'ai décidé de complètement me changer les idées en allant voir 2 films au festival. J'ai commencé par La tendresse de Marion Hänsel avec Olivier Gourmet et Marilyne Canto.
Synopsis
Un couple séparé depuis 15 ans se retrouve le temps d’un voyage de deux jours pour aller chercher leur fils hospitalisé à l’étranger suite à un grave accident de ski. Que ressentent-ils encore l’un pour l’autre ? de l’indifférence, de la rancœur, de la jalousie ? Ou peut-être de la connivence, de l’amitié, qui sait de l’amour.
Mon avis
Le film n'est pas encore sorti en France, ce fut donc un privilège de le voir ! C'est un road-movie sympathique qui nous emmène de Bruxelles aux Alpes. On est pris d'affection pour le duo d'acteurs qui fonctionne parfaitement, et j'ai surtout été séduit pas la fin du film. C'est élégant et plein... de tendresse !
J'ai ensuite enchaîné avec Tu seras mon fils de Gilles Legrand avec Niels Arestrup, Lorànt Deutsch et Patrick Chesnais.
Synopsis
Paul de Marseul, propriétaire d’un prestigieux vignoble à Saint Emilion a un fils, Martin, qui travaille avec lui sur le domaine familial. Mais Paul, vigneron exigeant et passionné, ne supporte pas l’idée que son fils puisse un jour lui succéder. Il rêve d’un fils plus talentueux, plus charismatique et surtout plus conforme à ses idées. L’arrivée de Philippe, le fils de son régisseur, va bouleverser la vie de la propriété.
Mon avis
Je suis sorti du film tout chamboulé ! Le mélange de thèmes abordés - vin, famille et transmission - se combine parfaitement pour offrir un film fort et parfois violent. Le père déteste quand même son fils ! Le casting est impeccable, la réalisation soignée, les plans font rêver. En bref, j'ai été conquis !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire