Une équipe de l’Université de Washington a en effet identifié une enzyme présente dans la salive qui serait un bon indicateur du manque de sommeil. Après avoir soufflé dans le ballon pour prouver que nous n'avons pas bu - Souvenir d'une phrase culte devant le policier qui me faisait souffler dans le ballon : "Hé Marianne tu te rappelles combien de verres j'ai bu ?" -, nous devrons peut-être un jour donner un peu de leur salive pour montrer que nous ne sommes pas fatigués. .
Ces chercheurs ont observé que les mouches drosophiles qui étaient stimulées avec de la caféine avaient davantage besoin de faire la sieste le lendemain. Ces mouches avaient des taux plus élevés d’amylase, jusqu’à cinq fois plus que pour les mouches qui n’avaient pas pris de caféine. La méthamphétamine, qui ne crée pas une dette de sommeil comme la caféine, n’a pas cet effet. D’autres expériences ont montré que l’amylase ne contrôle pas le besoin de sommeil. Elle serait juste un révélateur.
Pour vérifier que le même mécanisme existe chez l’homme, ils ont empêché quelques volontaires de dormir pendant 28 heures. Leur taux d’amylase avait également augmenté, alors qu’il était resté stable chez ceux qui avaient pu dormir.
Disposer d’un test biologique pour repérer une dette de sommeil permettrait de réduire les accidents du travail liés à la fatigue (chauffeurs routiers, médecins ou les ouvriers qui ont des horaires décalés). Mais les scientifiques précisent néanmoins qu'un marqueur n’est pas suffisant pour établir un test fiable...
1 commentaire:
ca me plait !
imagine: non chéri pas ce soir j'ai mon taux damylase trop élevé ! ou encore patron je rentre chez moi ... mon taux d'amylse est en crise !
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