vendredi 27 juin 2008

Le gène de l'altitude


De nombreux sportifs font des stages en altitude pour augmenter la teneur en globules rouges de son sang. Mais sur le long terme, cette augmentation du nombre d’hématies n’est pas sans danger. En effet, le sang moins fluide circule moins bien ce qui engendre différents problèmes : des céphalées, des troubles du sommeil et de la mémoire et de la fatigue. Un ensemble de symptômes qui constitue le mal chronique des montagnes (MCM) ou maladie de Monge.

En étudiant plusieurs populations vivant en montagne, des chercheurs de l’Université des sciences de la santé à Bethesda (Maryland-USA) ont réussi à identifier le gène PDP2 fortement corrélé au MCM. Moins il s’exprime et plus les gens sont malades. Le gène serait un promoteur de la respiration cellulaire aérobie et optimiserait l’action de l’oxygène dans la dégradation du glucose, principale molécule fournisseuse d’énergie utilisée par l’organisme. Son action limiterait ainsi les besoins en oxygène et donc la production de globules rouges (qui assurent son transport et sa distribution).

Pour info, c’est chez les habitants du plateau éthiopien (3600 mètres d’altitude) que ce gène est le plus fortement exprimé. C’est également le peuple le moins sujet au MCM...

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