Un pharmacien, héritier d’une officine vieille de plusieurs siècles ouverte à Asciano, en Toscane, a découvert dans les rayons plusieurs manuscrits datant du début du 18ème siècle. Sur chacun d’eux, des recettes de boissons digestives ou d’autres décoctions censées guérir quantité de maux.
L’un des écrits, datant de 1715, a pourtant attiré l’attention du pharmacien en raison de sa composition riche en ingrédients connus pour être bénéfiques pour la santé. N’écoutant que son intuition, il décide de reproduire la boisson. Or, l'ingrédient principal en est le raisin Sangiovese, qui est l'âme du vin de Chianti. Jusqu'au milieu du 19ème siècle, le Chianti était fabriqué avec ce seul cépage largement répandu en Italie. Ce n’est que vers 1850, que le baron Bettino Ricasoli a codifié la formule du Chianti en y rajoutant près de 15% de raisins blancs comme le Malvoisie.
La formule de l’élixir, pas complètement révélée, contient un certain nombre de substances qui sont actuellement étudiées pour leurs vertus thérapeutiques. Par exemple, le resvératrol, un polyphénol qui se trouve dans la peau des raisins rouges, concernant la prévention des maladies cardiaques et d’autres pathologies liées à la sénescence. Parmi les autres composants, des produits naturels régionaux qui tous ont des propriétés antiseptiques et antibactériennes.
Ce dernier a conclu un accord avec une distillerie du Nord de l’Italie pour produire la boisson à une échelle commerciale. Il compte la mettre en vente après sa présentation officielle lors du congrès « Vin et Santé » qui se tiendra à Montalcino le mois prochain. Mais, si vous n'avez pas envie d'attendre, pour vivre plus longtemps, buvez du Chianti !
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