samedi 21 septembre 2013

Coups de...

... gueule - j'aime pô !

Avé de de Konstantin Bojanov
avec Anjela Nedyalkova et Ovanes Torosyan


Synopsis
Parti de Sofia, Kamen se rend en stop à Roussé, dans le nord de la Bulgarie. Sur la route, il rencontre Avé, une jeune fugueuse de 17 ans, qui lui impose sa compagnie. À chaque nouvelle rencontre, Avé leur invente des vies imaginaires et y embarque Kamen contre son gré. D’abord excédé par Avé et ses mensonges, Kamen est troublé peu à peu…

Mon avis
L’idée initiale est singulière, notre intérêt est capté pour démêler la vérité du mensonge mais au fur et à mesure des rencontres, cela s’essouffle. Ce road-movie reste attachant grâce à ses interprètes mais reste trop inabouti et plat pour en faire un film inoubliable.

Price Check de Michael Walker
avec Parker Posey et Eric Mabius


Synopsis
Pete doit faire face à l'endettement de sa famille tout en exerçant un métier qu'il déteste, jusqu'au jour où sa nouvelle directrice l'entraîne dans une vie où argent et opportunités vont de pair. Mais à quel prix ?

Mon avis
Autant j’aime les acteurs, autant je déteste le film ! L’histoire d’une directrice dominatrice ayant fait passer sa carrière au détriment de sa vie personnelle n’a rien d’original. Et le problème est que Parker Posey frôle carrément l’hystérie dans ce rôle sans rien apporter de nouveau et d’intéressant au personnage. Dommage !

Holy motors de Leos Carax
avec Denis Lavant


Synopsis
De l'aube à la nuit, quelques heures dans l'existence de Monsieur Oscar, un être qui voyage de vie en vie. Tour à tour grand patron, meurtrier, mendiante, créature monstrueuse, père de famille... M. Oscar semble jouer des rôles, plongeant en chacun tout entier - mais où sont les caméras ?

Mon avis
Le film faisait partie des favoris du festival de Cannes 2012. Les critiques étaient dithyrambiques, il n’en fallait pas plus pour me tenter de le regarder. Le moins que l’on puisse est que dès le début, l'étrangeté s'impose. On se demande si cela va être un chef d’œuvre ou bien une grosse farce de Leos Carax. Le réalisateur prend une telle liberté que cette folie transforme le film en ovni cinématographique. Je pense que je suis passé à côté, mais au moins je m’accorde avec les critiques sur une chose : la prestation de Denis Lavant est simplement prodigieuse !

... coeur !

We need to talk about Kevin de Lynne Ramsay
avec Tilda Swinton et Ezra Miller


Synopsis
Eva a mis sa vie professionnelle et ses ambitions personnelles entre parenthèses pour donner naissance à Kevin. La communication entre mère et fils s’avère d’emblée très compliquée. A l’aube de ses 16 ans, il commet l’irréparable. Eva s’interroge alors sur sa responsabilité. En se remémorant les étapes de sa vie avant et avec Kevin, elle tente de comprendre ce qu’elle aurait pu ou peut-être dû faire.

Mon avis
Il y avait longtemps que je n’avais pas été bouleversé comme ça par un film ! Et les adjectifs pour décrire le film ne me manque pas : puissant, dérangeant, maitrisé, troublant, fascinant, terrifiant,… Vous devez absolument voir ce film !

Side effects de Steven Soderbergh
avec Rooney Mara, Channing Tatum,
Jude Law et Catherine Zeta-Jones


Synopsis
Jon Banks est un psychiatre ambitieux. Quand une jeune femme, Emilie, le consulte pour dépression, il lui prescrit un nouveau médicament. Lorsque la police trouve Emilie couverte de sang, un couteau à la main, le cadavre de son mari à ses pieds, sans aucun souvenir de ce qui s’est passé, la réputation du docteur Banks est compromise…

Mon avis
Sans plus d’excitation que cela avant de regarder ce film, il en était tout autre chose à la fin ! Ce film est extrêmement bien construit, intelligent et monté d’une manière hitchcockienne qu’il en est surprenant jusqu’au bout ! Idéal pour une soirée DVD.

Le fils de l’épicier de Eric Guirado
avec Nicolas Cazalé et Clotilde Hesme


Synopsis
Quand Antoine propose à Claire, sa meilleure et seule amie, de lui prêter de l'argent, il est loin d'imaginer où le mènera sa promesse. Seulement de l'argent, Antoine n'en a pas. Pour tenir sa parole, il n'a d'autre choix que d'accepter de remplacer son père, épicier ambulant, parti en maison de convalescence après un infarctus.

Mon avis
Le film m’a d’autant plus touché en me rappelant le métier de mes grands-parents. C’est sur cette nostalgie d’un temps passé - ou en voie de disparition - que j’ai apprécié toute la justesse, la sincérité et la sensibilité de la réalisation et l’interprétation. Un très beau film.

1 commentaire:

Céline a dit…

J'ai Holy motors dans ma liste des films à voir mais j'arrive pas à me décider à le faire. La dernière fois que j'ai vu un film de Léo Carax, j'ai détesté...
Il faut que je vois absolument We need to talk about Kevin, sur ma liste depuis longtemps.
Le fils de l'épicier, je l'ai vu il y a quelques années et j'avais beaucoup aimé. Il fait parti de ces films simples mais remplis d'émotion et de nostalgie. Et j'adore Clotilde Hesme qu'on ne voit trop rarement !