Il y a des moments où ma semaine est beaucoup plus chargée que mes week-ends ! Et pas parce que je passe plus de temps au labo...
Lundi, on contacte une compagnie pour avoir leurs disponibilités pour faire la faïence de la cuisine et pour poser la 'barn door" (porte de ferme) que l'on a reçu il y a quelques semaines, pour la chambre. Leur réponse : on vient mercredi ! Bon bah ! on n'a pas le choix, le soir, nous voilà partis en vadrouille dans les magasins de bricolage pour acheter la faïence. Ce que je redoutais arriva : rien qui nous plaisait, tout du moins à tous les deux ! On a été de faire 15 km pour trouver notre bonheur dans un magasin de banlieue.
Mardi soir, j'arrive du labo et Justin ne me laisse pas le choix : on va s'inscrire à la salle de sport ! J'étais tellement fatigué que quand le manager nous faisait la visite des lieux, je bâillais ! Une fois le gym membership réglé, nous avons décidé de fêter ça à Lingo bar comme il se doit ! :-)
Mercredi, c'est le grand jour ! Je file au labo de bonne heure pour éviter l'arrivée des ouvriers. Justin m'appelle en catastrophe au labo pour me dire qu'il y a un problème avec la porte. Il faut mettre une poutre de support car la porte est trop lourd pour le mur. L'autre bonne nouvelle est, qu'au lieu des 48$ par heure que Justin avait compris par téléphone, c'est en fait 48$ les 30 minutes ! Tic-tac... le chrono tourne ! C'est donc parti pour la faïence ! Sur 2 jours, le mec a mis 11 heures pour la pose et des réparations électriques que l'on avait à faire en même temps. Je vous laisse faire des maths mais le résultat en vaut la peine !
Jeudi, à peine le temps d'admirer le résultat quand je rentre du labo, on file avec Nikki à Cohasset dans le sud de Boston. C'est au Red Lion qu'aura lieu la bridal shower de Lindsay. On est là pour rencontrer le femme qui va tout coordonner mais aussi pour tester les cocktails et la nourriture ! Le chef Rachid Kourda est tunisien et sa cuisine est absolument délicieuse - aperçu sur le site du restaurant ici.
vendredi 31 janvier 2014
jeudi 30 janvier 2014
A éviter
Voyage en terre solitaire (The Loneliest Planet)
de Julia Loktev avec Gael García Bernal et Hani Furstenberg
Synopsis
Alex et Nica sont jeunes et amoureux. L’été précédant leur mariage, ils partent en randonnée dans les montagnes de Géorgie, assistés par un guide. Tout se passe au mieux, jusqu'à un certain événement, un petit quelque chose qui pourrait bien tout remettre en cause.
Mon avis
L’affiche m’a intrigué tout comme la bande annonce. Je n’ai pas été déçu par les magnifiques paysages de le Géorgie, les couleurs (auxquelles je suis toujours sensible pour les films) et par l’interprétation des acteurs. Le seul et unique problème est que le film est terriblement long. La scène qui fait tout basculer est à 53 min ! Comptez encore une heure pour en savoir la conséquence…
Stuck between stations de Brady Kiernan
avec Sam Rosen et Zoe Lister-Jones
Synopsis
Jeune soldat américain envoyé en Afghanistan, Casper est en permission pour l'enterrement de son père. Lors de sa dernière soirée en ville, il tombe par hasard sur Rebecca, son amour d'enfance.
Mon avis
L’idée générale du film est intéressante mais rien n’est vraiment extraordinaire. Même la présence de Josh Hartnett n’a pas été suffisante pour capter mon intérêt. Dommage.
Country teacher de Bohdan Slama
avec Pavel Liska et Zuzana Bydzovska
Synopsis
Professeur de biologie dans un lycée de Prague, Petr quitte un jour la capitale pour devenir instituteur dans un village de campagne. Les habitants s'interrogent sur les raisons qui ont pu le pousser à cet "exil".
Mon avis
La qualité essentielle de ce film est qu’il est juste et qu’il aborde sans clichés ni pathos, un sujet grave. Sans vouloir provoquer, le récit en devient donc un peu lourd pour prôner la tolérance sur la différence. Dommage de ce manque de rythme car l’intention était bonne.
Scenic route de Kevin et Michael Goetz
avec Josh Duhamel et Dan Fogler
Synopsis
La relation de deux amis est mise à rude épreuve quand leur véhicule tombe en panne au beau milieu du désert.
Mon avis
Ce film est tout le contrairement du film précédent ! La démonstration part un peu dans tous les sens et nous perd… Dommage car ce n’est qu’à la fin du film qu’on voit où voulait en venir les réalisateurs. Ce « trop » montre enfin une certaine sensibilité. A noter : la belle performance de Josh Duhamel.
The iceman de Ariel Vromen
avec Michael Shannon et Winona Ryder
Synopsis
Le film raconte l’histoire de Richard Kuklinski, surnommé « The Iceman », un tueur à gages qui fut condamné pour une centaine de meurtres commandités par différentes organisations criminelles new-yorkaises. Menant une double vie pendant plus de vingt ans, ce pur modèle du rêve américain vivait auprès de sa superbe femme, Deborah Pellicotti, et de leurs enfants, tout en étant secrètement un redoutable tueur professionnel.
Mon avis
Le film fait un peu série B malgré une exécution et une reconstitution soignées. Trop peut-être… Car, à force d’empiler les cadavres, le scénario devient un peu monotone.
Vagues invisibles (Invisible Waves) de Pen-ek Ratanaruang
avec Tadanobu Asano et Eric Tsang
Synopsis
Macau. Kyoji est contraint d'assassiner l'amour de sa vie, Seiko. Il s'exécute et se retrouve submergé par la culpabilité. Pour fuir ses tourments et éviter une probable arrestation, il quitte la ville et traverse la Thaïlande. Au cours de son voyage, il se lie d'amitié avec une séduisante jeune femme, Noi, mais petit à petit, Kyoji perçoit en elle un comportement étrange...
Mon avis
Ce film thaïlandais a une étonnante beauté pleine d'étrangetés. Cela reste une œuvre non-aboutie à mon goût ; le scénario manque de rigueur, la relation entre les personnages est trop ambigüe. Cela reste intéressant dans l’ensemble. Pour les cinéphiles aimant ce côté esthétisant du cinéma asiatique.
mercredi 29 janvier 2014
Les illusions de Bela Borsodi
Je vous avais déjà parlé de Bela Borsodi et de son travail d'illusion avec des vêtements - article à relire ici. Je récidive encore en vous présentant deux autres aspects de son travail. Dans une première série intitulée "Alphabets", l'artiste arrange les choses et objets de chaque scène afin de former des caractères. Un magnifique travail d'illusion alphabétique !
Une simple photo (et non 4 !) qui a demandé de longues heures de préparation comme l'atteste la vidéo ci-dessous. Si vous visitez le site internet de l'artiste, vous découvrirez que ses oeuvres sont très diverses !
Un autre exemple de son travail d'illusion est la pochette de l'album "Terrain" du groupe VLP.
Une simple photo (et non 4 !) qui a demandé de longues heures de préparation comme l'atteste la vidéo ci-dessous. Si vous visitez le site internet de l'artiste, vous découvrirez que ses oeuvres sont très diverses !
mardi 28 janvier 2014
"Le déclic" de Jérôme Onof
J'ai lu il y a quelques jours "Mabouls de cristal" de Jérôme Onof - critique à relire ici. J'ai tellement aimé que j'avais enchaîné directement avec la suite que je viens de finir !
Le personnage central, Léo Rubin, reste mais il n'y a plus le personnage de Léa. L'auteur a su cependant créer de nouveaux personnages tout aussi attachants et fantaisistes qui donnent une note d'humour à ce roman policier très noir. Oui, il y a des meurtres et difficile de savoir qui est vraiment le meurtrier. Léo le comprendra d'autant plus quand lui même se retrouvera accuser d'un meurtre après avoir pris une simple photo en bord de mer... Je n'en dis pas plus sur l'intrigue, à vous de lire ce très bon roman !
Extrait choisi
Il avait déjà défenestré, poignardé, empoisonné, étranglé et même écrasé, mais jamais fait boire la tasse. Une sorte de baptême, sauf qu'il avait utilisé de l'eau du robinet à la place de l'eau bénite.
Le personnage central, Léo Rubin, reste mais il n'y a plus le personnage de Léa. L'auteur a su cependant créer de nouveaux personnages tout aussi attachants et fantaisistes qui donnent une note d'humour à ce roman policier très noir. Oui, il y a des meurtres et difficile de savoir qui est vraiment le meurtrier. Léo le comprendra d'autant plus quand lui même se retrouvera accuser d'un meurtre après avoir pris une simple photo en bord de mer... Je n'en dis pas plus sur l'intrigue, à vous de lire ce très bon roman !
Extrait choisi
Il avait déjà défenestré, poignardé, empoisonné, étranglé et même écrasé, mais jamais fait boire la tasse. Une sorte de baptême, sauf qu'il avait utilisé de l'eau du robinet à la place de l'eau bénite.
lundi 27 janvier 2014
Week-end
Il faut tuer la grisaille la neige comme on peut ! Rien de tel qu'une petite séance de shopping un samedi après-midi après une journée de labo. Cela a été une TOTALE catastrophe ! Je partais plein de bonnes intentions mais la réalité de l'hiver (= les bonnes raclettes du Canada & co) a fini de m'achever. J'ai donc décidé qu'il était temps qu'on se mette au sport avec Justin ! Pour fêter cette bonne résolution, nous avons été à Bambara. Cocktails, frites et burgers. Cheers !
Le lendemain, encore et toujours le labo. Je ne sais même plus ce que c'est que d'avoir un week-end du fait que je travaille tous les jours ! Le sor, nous avons décidé d'aller tester un nouveau restaurant avec Lindsay et Scott : the Beat Hotel.
C'est un restaurant avec de la musique jazz en live. Je ne me rappelle plus le nom de la chanteuse mais elle était vraiment extraordinaire ! Une voix incroyable et un très bon bassiste ! ^^
Les cocktails étaient parfaits tout comme les plats que j'ai pris. J'ai opté pour un pâté de lapin qui était tellement copieux que j'ai presque eu du mal à le finir ! Heureusement que j'avais pris du saumon ensuite...
En fin de soirée, juste avant le dessert, Anna nous a rejoint. J'avais fait sa rencontre au premier Thanksgiving à Long Island - à revoir ici, c'est la fille à gauche sur la première photo de la cocktail party). Elle parle toujours autant ! lol Et le détail intéressant est que ses amis avaient fait les décors peints à la main dans tout le restaurant ! Clap de fin sur ce week-end !
Le lendemain, encore et toujours le labo. Je ne sais même plus ce que c'est que d'avoir un week-end du fait que je travaille tous les jours ! Le sor, nous avons décidé d'aller tester un nouveau restaurant avec Lindsay et Scott : the Beat Hotel.
C'est un restaurant avec de la musique jazz en live. Je ne me rappelle plus le nom de la chanteuse mais elle était vraiment extraordinaire ! Une voix incroyable et un très bon bassiste ! ^^
Les cocktails étaient parfaits tout comme les plats que j'ai pris. J'ai opté pour un pâté de lapin qui était tellement copieux que j'ai presque eu du mal à le finir ! Heureusement que j'avais pris du saumon ensuite...
En fin de soirée, juste avant le dessert, Anna nous a rejoint. J'avais fait sa rencontre au premier Thanksgiving à Long Island - à revoir ici, c'est la fille à gauche sur la première photo de la cocktail party). Elle parle toujours autant ! lol Et le détail intéressant est que ses amis avaient fait les décors peints à la main dans tout le restaurant ! Clap de fin sur ce week-end !
samedi 25 janvier 2014
Rien ne sert de courir...
Pour poursuivre dans la thématique animale, un dessin qui m'a bien fait rire !
Et pour rajouter une petite note culturelle, je vous mets également la fable associée de La Fontaine dont les derniers vers ont sûrement inspiré le dessinateur.
Rien ne sert de courir ; il faut partir à point.
Le Lièvre et la Tortue en sont un témoignage.
Gageons, dit celle-ci, que vous n'atteindrez point
Sitôt que moi ce but. - Sitôt ? Etes-vous sage ?
Repartit l'animal léger.
Ma commère, il vous faut purger
Avec quatre grains d'ellébore.
- Sage ou non, je parie encore.
Ainsi fut fait : et de tous deux
On mit près du but les enjeux :
Savoir quoi, ce n'est pas l'affaire,
Ni de quel juge l'on convint.
Notre Lièvre n'avait que quatre pas à faire ;
J'entends de ceux qu'il fait lorsque prêt d'être atteint
Il s'éloigne des chiens, les renvoie aux Calendes,
Et leur fait arpenter les landes.
Ayant, dis-je, du temps de reste pour brouter,
Pour dormir, et pour écouter
D'où vient le vent, il laisse la Tortue
Aller son train de Sénateur.
Elle part, elle s'évertue ;
Elle se hâte avec lenteur.
Lui cependant méprise une telle victoire,
Tient la gageure à peu de gloire,
Croit qu'il y va de son honneur
De partir tard. Il broute, il se repose,
Il s'amuse à toute autre chose
Qu'à la gageure. A la fin quand il vit
Que l'autre touchait presque au bout de la carrière,
Il partit comme un trait ; mais les élans qu'il fit
Furent vains : la Tortue arriva la première.
Eh bien ! lui cria-t-elle, avais-je pas raison ?
De quoi vous sert votre vitesse ?
Moi, l'emporter ! et que serait-ce
Si vous portiez une maison ?
Animaux rares et étranges
Certains diront que ce sont les cours de biologie animale (BA pour les intimes) qui me manquent. Non, non ! Si je vous parle régulièrement des espèces rares, étranges et parfois inconnues - à relire ici et là -, c'est uniquement pour votre culture et mon plus grand plaisir ! Nouvelle sélection de ces animaux rares qu'ils seraient bons de protéger.
Je ne sais pas si sa couleur lui permet de mieux passer inaperçu dans les mers des Caraïbes mais en tout cas son bec (comment on appelle ça chez les poissons ?!) n'a rien à envier à celui d'un saïga.
C'est un nez, que dis-je un cap, une péninsule ! Non, juste un étrange museau ! En parlant de nez, que pensez-vous de celui du sphinx colibri (Macroglossum stellatarum pour les plus calés) ?
Et bien contrairement aux apparences, le sphinx colibri n'est pas un oiseau mais un insecte ! Il possède une très longue trompe pour butiner les fleurs en vol stationnaire à la manière des oiseaux-mouches. Dans un genre tout aussi étrange, voici un glaucus.
Le glaucus est un un mollusque gastéropode de l'espèce de nudibranches. Il se nourrit principalement d'hydrozoaires dont il tire son pouvoir urticant. faites attention car il flotte à la surface des eaux, la face ventrale tournée vers la surface ! Et oui, l'habit ne fait pas le moine ! Et ce n'est pas la fourmis panda qui me contredira !
Un animal qui ne trompe pas c'est bien le ocellated icefish (chionodraco rastrospinosus). Ce petit poisson des eaux profondes de l’Antarctique joue en effet la transparence puisqu'il présente la particularité d’avoir le sang... complètement transparent !
En réalité, il possède un très faible taux d’hémoglobine, ce qui expliquerait les raisons de la transparence de son sang. Comment fait-il alors pour le transport du dioxygène dans l'organisme ? Les chercheurs suggèrent que son cœur anormalement volumineux est la clef du mystère ! Pour allonger la liste de ses insolites secrets, le ocellated icefish ne possède pas non plus d’écailles comme le commun des autres poissons !
Enfin, l'étrangeté n'est pas que dans l'apparence ! Certains animaux ont des particularités incroyables. Je vous mets au défi de découvrir celle des guppies, ces petits poissons d'aquarium.
Allez, je vous aide un peu. Il y a quelques semaines des recherches ont révélé que les mâles de cette espèce devenaient amis avec d'autres mâles moins attirants pour avoir l'air plus désirable aux yeux de ces dames ! Les salauds !
Mais le plus fascinant est que les guppies peuvent se reproduire au moins 10 mois après leur mort ! Ceci s'explique simplement par le fait que la femelle guppy détient la capacité de stocker le sperme du mâle afin de pouvoir l'utiliser au moment le plus propice à la fécondation. En terme d'adaptation, le fait de pouvoir stocker le sperme à long terme permet surtout à une seule femelle de coloniser un nouvel environnement et établir une nouvelle population génétiquement diversifiée ! Fascinante nature !
On commence par le plus coloré : le poisson perroquet !
Je ne sais pas si sa couleur lui permet de mieux passer inaperçu dans les mers des Caraïbes mais en tout cas son bec (comment on appelle ça chez les poissons ?!) n'a rien à envier à celui d'un saïga.
C'est un nez, que dis-je un cap, une péninsule ! Non, juste un étrange museau ! En parlant de nez, que pensez-vous de celui du sphinx colibri (Macroglossum stellatarum pour les plus calés) ?
Et bien contrairement aux apparences, le sphinx colibri n'est pas un oiseau mais un insecte ! Il possède une très longue trompe pour butiner les fleurs en vol stationnaire à la manière des oiseaux-mouches. Dans un genre tout aussi étrange, voici un glaucus.
Le glaucus est un un mollusque gastéropode de l'espèce de nudibranches. Il se nourrit principalement d'hydrozoaires dont il tire son pouvoir urticant. faites attention car il flotte à la surface des eaux, la face ventrale tournée vers la surface ! Et oui, l'habit ne fait pas le moine ! Et ce n'est pas la fourmis panda qui me contredira !
Un animal qui ne trompe pas c'est bien le ocellated icefish (chionodraco rastrospinosus). Ce petit poisson des eaux profondes de l’Antarctique joue en effet la transparence puisqu'il présente la particularité d’avoir le sang... complètement transparent !
En réalité, il possède un très faible taux d’hémoglobine, ce qui expliquerait les raisons de la transparence de son sang. Comment fait-il alors pour le transport du dioxygène dans l'organisme ? Les chercheurs suggèrent que son cœur anormalement volumineux est la clef du mystère ! Pour allonger la liste de ses insolites secrets, le ocellated icefish ne possède pas non plus d’écailles comme le commun des autres poissons !
Enfin, l'étrangeté n'est pas que dans l'apparence ! Certains animaux ont des particularités incroyables. Je vous mets au défi de découvrir celle des guppies, ces petits poissons d'aquarium.
Allez, je vous aide un peu. Il y a quelques semaines des recherches ont révélé que les mâles de cette espèce devenaient amis avec d'autres mâles moins attirants pour avoir l'air plus désirable aux yeux de ces dames ! Les salauds !
Mais le plus fascinant est que les guppies peuvent se reproduire au moins 10 mois après leur mort ! Ceci s'explique simplement par le fait que la femelle guppy détient la capacité de stocker le sperme du mâle afin de pouvoir l'utiliser au moment le plus propice à la fécondation. En terme d'adaptation, le fait de pouvoir stocker le sperme à long terme permet surtout à une seule femelle de coloniser un nouvel environnement et établir une nouvelle population génétiquement diversifiée ! Fascinante nature !
vendredi 24 janvier 2014
Retour vers le futur
9 Mars 2014 : on a changé d'heure aux Etats-Unis, +1h au compteur ! Je suis un peu déphasé - ma gueule de bois n'aidant pas ! - et surtout je me remets à la rédaction de mon blog. Merci l'antédatation de Blogger qui me permet de faire un retour vers le passé ! Ce n'est pas une avance d'une heure que j'ai mais un retard de 6 semaines !
Certains m'ont envoyé des mails pour savoir si tout allait bien. Oui, oui, cela va très bien ! Je n'ai pas posté d'articles car j'étais très occupé, parfois faignant et très fréquemment fatigué. Beaucoup de science, de sorties, d'activités et de ciné. Et donc beaucoup d'articles à rattraper ! Je m'attelle donc à la tâche et si je gare un bon rythme, je prendrai peut-être même un peu d'avance sur le temps ! Benoît ou son retour vers le futur !
Certains m'ont envoyé des mails pour savoir si tout allait bien. Oui, oui, cela va très bien ! Je n'ai pas posté d'articles car j'étais très occupé, parfois faignant et très fréquemment fatigué. Beaucoup de science, de sorties, d'activités et de ciné. Et donc beaucoup d'articles à rattraper ! Je m'attelle donc à la tâche et si je gare un bon rythme, je prendrai peut-être même un peu d'avance sur le temps ! Benoît ou son retour vers le futur !
jeudi 23 janvier 2014
Indépendants, d'art ou d'essai
The diary of Preston Plummer de Sean Ackerman
avec Trevor Morgan et Rumer Willis
Synopsis
Le jour où il reçoit son diplôme universitaire, Preston Plummer fait le bilan et se rend compte qu’il n’aime pas vraiment grand-chose. Un peu à la dérive, il suit jeune femme jusque dans une petite ville d’une île. Il commence à tomber amoureux d'elle, mais tout menace de s'écrouler quand il découvre le sombre passé de sa famille.
Mon avis
J’ai tout de suite été attiré par l’affiche du film (et aussi par la fille de Bruce Willis et Demi Moore). La réalisation s’est avérée être correcte avec parfois de magnifiques plans et de belles couleurs. La composition des acteurs est honorable. Il manque juste le petit truc pour m’emporter…
The perfect stranger (El perfecto desconocido)
de Toni Bestard avec Colm Meaney
Synopsis
L'arrivée mystérieuse d'un étranger dans un petit village d’une île de la Méditerranée, éveille l'intérêt des résidents. Ils croient qu'il va rouvrir une ancienne boutique. Hors les véritables intentions de l'étranger se trouvent derrière une vieille photo Polaroid…
Mon avis
Le charme du film se trouve surtout dans la prestation de Colm Meaney. Tous les seconds rôles sont excellents et ne font que catalyser notre intérêt pour l’intrigue. Une très bonne surprise !
Nouveau Souffle (Atmen) de Karl Markovics
avec Thomas Schubert
Synopsis
Roman Kogler, 18 ans, a déjà purgé la moitié de sa peine dans un centre de détention pour mineurs et pourrait être libéré sur parole. Il a cependant peu de chances : il n’a aucune famille et ne s’adapte pas en société. Après de nombreuses tentatives, il trouve un travail de réinsertion à la morgue de Vienne. Un jour, il tombe sur le cadavre d’une femme qui porte son nom de famille. Même s’il découvre vite que ce n’est pas sa mère, Roman part alors à la recherche de son passé et de sa mère.
Mon avis
Avec des plans fixes, des dialogues minimaux, un portrait de la société autrichienne pas forcément joyeux, on pense tout de suite aux films de Michael Haneke. Malgré toute cette noirceur et grisaille existentielle, le réalisateur Karl Markovics réussit à montrer quelques rayons de soleil. J’ai beaucoup aimé surtout l’interprétation incroyable et si juste de Thomas Schubert.
Walking on water de Tony Ayres
avec entre autres Vince Colosimo et Maria Theodorakis
Synopsis
Après la mort d'un ami, un groupe d'amis de longue date et sa famille se retrouvent dans le monde de douleur rempli de jalousie, de trahison et de désir.
Mon avis
Très pesant. J’étais content de finir le film… Next !
Prince of Texas (Prince Avalanche) de David Gordon Green
avec Emile Hirsch et Paul Rudd
Synopsis
Eté 1988, Texas. Alvin et Lance travaillent ensemble sur le marquage d’une route endommagée par un feu de forêt. Tandis que l’un profite des joies de la nature et des grands espaces, l’autre ne pense qu’aux fêtes et aux filles…
Mon avis
Le film a reçu un Ours d’argent au festival de Berlin 2013. Je vous préviens tout de suite, le film vous plaira ou… vous ennuiera ! Ce « road movie immobile » possède tous les ingrédients d’un film américain indépendant avec des personnages un peu bizarres, de magnifiques paysages sans oublier de la bonne musique ! J’ai aimé surtout pour le fait de retrouver Emile Hirsch et de découvrir Paul Rudd dans un rôle un peu inhabituel. Pour cinéphiles.
C.O.G. de Kyle Patrick Alvarez
avec Jonathan Groff
Synopsis
Un jeune homme un peu arrogant voyage jusqu'en Oregon pour travailler dans une exploitation qui produit des pommes. Loin de son élément, il voit son mode de vie et ses idées préconçues remis en question à chaque fois qu'une nouvelle personne croise sa route.
Mon avis
Cette collection de personnages rencontrée au fil de l’aventure est attachante. Il y a de très bons moments mais le film tire un peu en longueur. Heureusement que Jonathan Groff était là pour capter mon attention ! :-)
Only god forgives de Nicolas Winding Refn
avec Ryan Gosling et Kristin Scott Thomas
Synopsis
À Bangkok, Julian, qui a fui la justice américaine, dirige un club de boxe thaïlandaise servant de couverture à son trafic de drogue. Sa mère, chef d’une vaste organisation criminelle, débarque des États-Unis afin de rapatrier le corps de son fils préféré, Billy : le frère de Julian vient en effet de se faire tuer pour avoir sauvagement massacré une jeune prostituée. Ivre de rage et de vengeance, elle exige de Julian la tête des meurtriers.
Mon avis
C’est ça que j’aime dans le cinéma d’art et surtout d’essai : le fait d’oser ! Vous aimerez ou vous détesterez mais le film ne vous laissera pas indifférent. C’est noir, violent et surtout amoral ! Ce film danois a une incroyable mise en scène, des plans maîtrisés et d’in-cro-ya-bles couleurs. Kristin Scott Thomas est encore au sommet de son art !
mercredi 22 janvier 2014
Toffy (2001-2014)
"L'amitié du chien est sans contexte plus vive et
plus constante que celle de l'homme." (Montaigne)
Mon frère, ma soeur et moi avons bataillé des années (plus de 10 ans) pour avoir un chien. Il a fallu certains événements familiaux pour que mes parents s'ouvrent à l'idée. Je me rappelle encore quand toute la famille a été à la SPA un samedi après-midi... Ce pauvre chien était si maigre et si mal en point (jambe cassée quelques mois plus tôt) que la décision n'a pas été difficile. En revenant à la maison, ma mère marmonnait : "Mais qu'est-ce qu'on vient de faire ?!"
Il est arrivé dans notre famille le 4 février 2003 et pour être honnête, je ne me rappelle pas trop à quoi ressemblait nos soirées avant ! On a vite oublié les séries TV pour s'amuser avec lui et savoir qui aurait le privilège de promener. J'ai plein d'images en tête, les 5 km de course à pied que je faisais avec lui presque tous les jours, les promenades dans les champs ou en forêt, la place qu'il prenait dans le lit, les os qu'il enterrait dans le jardin, etc...
La dernière fois que je l'ai vu c'était en Septembre 2012 quand je suis rentré en France. C'était déjà un vieux chien mais toujours vaillant ! Je partage avec vous les clichés des 10 jours que j'ai passé avec lui, en particulier cette dernière balade sur la plage de sable gris de Trenez.
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