Certains d'entre vous connaissent peut-être Fred Uhlman comme peintre mais il s'est rendu bien plus célèbre en écrivant ce roman qui est une autobiographie romancée. Le livre raconte l'amitié de Hans Schwarz, fils d'un médecin juif, et Conrad von Hohenfels, jeune aristocrate, pendant la montée en puissance du régime nazi à Stuttgart dans les années 30. Le livre a connu un énorme lors de sa publication en 1971 et il a été depuis traduit en de nombreuses langues.
Après ma lecture, je me joins aux critiques élogieuses de ce livre. Le format assez court du livre incite sa lecture et une fois plongé(e) dans l'histoire, on est captivé. L'auteur est un peintre et cela se ressent dans son écriture, on a l'impression de "lire" des tableaux à chaque chapitre ! Les mots employés sont simples et résume des idées compliquées en quelques phrases.
Je savais qu'un million de soldats étaient morts à Verdun. Mais ce n'étaient là que des abstractions, des chiffres, des statistiques, des informations. On ne peut souffrir pour un million d'êtres.
Mon père détestait le sionisme. L'idée même lui paraissait insensée. réclamer la Palestine après deux mille ans n'avait pas pour lui plus de sens que si les Italiens revendiquaient l'Allemagne parce qu'elle avait été jadis occupée par les Romains.
La fin de cette histoire est aussi simplement touchante - je ne la dévoile pas ! Mais sachez que Fred Uhlman a publié ensuite La Lettre de Conrad dans laquelle Hans reçoit une lettre de son ancien ami Conrad, lui expliquant le geste qui clôture "L'ami retrouvé". Une belle histoire d'amitié !
1 commentaire:
J'ai lu ce livre au collège ou au lycée, et j'avais vraiment aimé, si bien que c'est un des livres que j'ai toujours gardé dans ma bibliothèque!
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