vendredi 2 mars 2012

Être fils d'Adolf Hitler

Le Point a publié il y a quelques jours un article intéressant sur le fils caché d'Adolf Hitler qui est... français ! Il s'appelle Jean-Marie Lauret.

En 1914, Adolf Hitler est caporal dans l'armée allemande contre les troupes françaises en Picardie. Comme la plupart des soldats, il a des temps de repos pendant lesquels il prend du bon temps... C'est à Fournes-en-Weppe à l'Ouest de Lille, qu'Hitler fait la connaissance de Charlotte Lobjoie. Elle est agée de 16 ans, Adolf a 27 ans. Charlotte est avec ces copines lorsqu'elle repère un soldat allemand installé de l'autre côté de la rue, qui semble dessiner sur une sorte de carton. Elle l'approche et suite à de longues conversations entre ce soldat et la jeune paysanne, commence une relation qui durera plusieurs semaines.

Adolf aime l'emmener en promenade à la campagne. Mais la pauvre ne parle pas un mot d'allemand ! C'est un soir de juin 1917, suite à une soirée arrosée, que Hitler se montre entreprenant envers la jeune femme. Neuf mois plus tard, en mars 1918, naît un fils Jean-Marie. Dans le village, Jean-Marie est considéré comme un "fils de Boche", même si personne n'est réellement au courant de l'identité du père. Des années plus tard, lorsque Adolf Hitler devient tristement célèbre, Charlotte est honteuse. Elle en arrive même à délaisser ce fils et à le confier à un autre couple plus aisé. C'est ainsi qu'en 1934, Jean-Marie est adopté par une nouvelle famille.

Jean-Marie ne sait pas qui est son vrai père et au fur et à mesure des années, il se montre de plus en plus insistant auprès de sa mère. Ce n'est qu'au début des années 1950 que Charlotte avoue à son fils la véritable identité de son père. Il est choqué par cette annonce. En devenant père de famille, il souhaite officialiser cette ascendance. Un historien retourne alors sur les lieux de son enfance, interroge des témoins et entame une série d'enquêtes. Au programme, une expertise d'identification par la physionomie comparative, une autre de l'Institut d'Anthropologie et de génétique de l'Université de Heideberg, une étude comparative psychographologique entre Adolf Hitler et Jean-Marie Loret, ainsi qu'une comparaison graphologique des écritures des deux hommes. Toutes ces enquêtes aboutissent à la même conclusion : il est fort probable que Jean-Marie soit le fils d'Hitler ! La ressemblance physique est plutôt frappante.


En 1979, Jean-Marie Loret débarque dans le bureau de Maître François Gibault, ne sachant pas trop s'il doit se faire reconnaître comme le fils d'Adolf Hitler ou s'il doit tout oublier. Certes, il peut revendiquer une part des droits d'auteur de Mein Kampf mais aussi les comptes en banque suisses du Führer. A plus de 60 ans, Jean-Marie Lauret décide de ne pas révéler son état civil. Mais, quelques mois plus tard, en 1981, Jean-Marie Loret publie Ton Père s'appelait Hitler aux Editions de l'Université et de l'Enseignement moderne. Le livre passera totalement inaperçu en France mais c'est au Japon qu'il aura plus de succès. Invité à la télévision publique japonaise, il sera présenté comme le fils du dictateur nazi.

D'autres détails ont depuis étayé cette vérité. Pendant l'Occupation, des officiers de la Wehrmacht livraient de l'argent liquide à Charlotte. Cet argent contenu dans des enveloppes s'ajoutent à des toiles signées "Adolf Hitler" que Jean-Marie a retrouvé dans le grenier de la maison à la mort de sa mère. Un portrait ressemblant fortement à sa mère a également été découvert en Allemagne. Les historiens germaniques et nippons semblent accepter cette vérité mais bizarrement, les historiens français tentent de l'oublier...

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