Oscars

Les Oscars étaient dimanche soir. J'étais bien sûr devant mon écran. Avant cela, j'avais fait mon travail de critique en visionnant un maximum de films en compétition - certains ont déjà fait l'objet de ma critique - et en rattrapant mon retard de l'année passée...

Le discours du roi de Tom Hooper

avec Colin Firth et Helena Bonham Carter

Synopsis
L’histoire vraie du Roi George VI, père de l’actuelle Reine Elisabeth. Incapable de s’exprimer en public, considéré par certains comme inapte à la fonction, George VI tentera de surmonter son handicap avec l’aide d’un thérapeute du langage. Il devra vaincre son bégaiement pour assumer pleinement son rôle, et faire de son empire le premier rempart contre l’Allemagne nazie.

Mon avis
Le film phare des Oscars de l'année dernière que je n'avais pas encore vu ! Il y a un énorme travail de reconstitution historique. Certains apprécieront ou pas l'académisme de la réalisation - difficile de faire original avec un tel sujet -, pour ma part, j'ai plutôt bloquer sur le fait que le film s'acharne sur les efforts acharnés du roi pour retrouver une élocution normale. 2h qui m'ont parues très longues...

Drive de Nicolas Winding Refn

avec Ryan Gosling

Synopsis
Un jeune homme solitaire, "The Driver", conduit le jour à Hollywood pour le cinéma en tant que cascadeur et la nuit pour des truands. Jamais il n’a pris part aux crimes de ses employeurs autrement qu’en conduisant. Un jour, la route du pilote croise celle d’Irene et de son jeune fils. Pour la première fois de sa vie, il n’est plus seul. Lorsque le mari d’Irene sort de prison et se retrouve enrôlé de force dans un braquage pour s’acquitter d’une dette, notre héros décide pourtant de lui venir en aide. L’expédition tourne mal. Doublé par ses commanditaires et obsédé par les risques qui pèsent sur Irene, il n’a dès lors pas d’autre alternative que de les traquer un à un...

Mon avis
Ceux qui aimeront Drive doivent aimer 1/ les années 80 avec leur musique pop ou/et 2/ Ryan Gosling ! Je vote pour le 2 ! :-)

Midnight in Paris de Woody Allen

avec Owen Wilson et Rachel McAdams

Synopsis
Un jeune couple d’américains dont le mariage est prévu à l’automne se rend pour quelques jours à Paris. La magie de la capitale ne tarde pas à opérer, tout particulièrement sur le jeune homme qui aspire à une autre vie que la sienne.

Mon avis
Le film n'a pas le génie des précédents Woody Allen mais le réalisateur montre d'une fort belle manière combien il est amoureux de Paris et le prouve. Le film est original, ce qui lui d'ailleurs valu l'Oscar du meilleur scénario.

Shame de Steve McQueen (II)

avec Michael Fassbender et Carey Mulligan

Synopsis
Le film aborde de manière très frontale la question d'une addiction sexuelle, celle de Brandon, trentenaire new-yorkais, vivant seul et travaillant beaucoup. Quand sa sœur Sissy arrive sans prévenir à New York et s'installe dans son appartement, Brandon aura de plus en plus de mal à dissimuler sa vraie vie...

Mon avis
Dérangeant, troublant, hypnotisant, impudique tout comme son personnage. Après Hunger, Steve McQueen (II) réalise un magnifique film sur la solitude. Michael Fassbender est simplement extraordinaire - Prix d’interprétation à la Mostra de Venise - et je crie au scandale pour l'absence de sa nomination aux Oscars ! Avec lui, l'incroyable Carey Mulligan qui méritait une nomination aux Oscars pour ce second rôle si ce n’est l’Oscar lui-même ! Bref, j'ai A-DO-RÉ !

The artist de Michel Hazanavicius

avec Jean Dujardin et Bérénice Bejo

Synopsis
Hollywood 1927. George Valentin est une vedette du cinéma muet à qui tout sourit. L'arrivée des films parlants va le faire sombrer dans l'oubli. Peppy Miller, jeune figurante, va elle, être propulsée au firmament des stars. Ce film raconte l'histoire de leurs destins croisés, ou comment la célébrité, l'orgueil et l'argent peuvent être autant d'obstacles à leur histoire d'amour.

Mon avis
Un bon film qui méritait amplement son Oscar pour sa réalisation et son audace. Quand à l'interprétation de Jean Dujardin, elle est honorable mais méritait telle un Oscar ?!

Extremely loud and incredibly close de Stephen Daldry

avec Tom Hanks, Thomas Horn, Sandra Bullock

Synopsis
Le père d'Oskar Schell, 11 ans, est mort dans les attentats du World Trade Center. Un an après cet évènement, il découvre une clé dans les affaires de son père. Il se met en tête de trouver la serrure qui correspond à la mystérieuse clé. Tandis qu'il sillonne la ville pour résoudre l'énigme, il croise toutes sortes d'individus qui, chacun à leur façon, sont des survivants. Chemin faisant, il découvre aussi des liens insoupçonnés avec son père qui lui manque terriblement et avec sa mère qui semble si loin de lui.

Mon avis
Ce film m'a subjugué. Peut-être est-ce cette histoire à l'épilogue inattendu. Ou bien simplement l'incroyable interprétation de Thomas Horn - oui vraiment incroyable ! Il y a une sorte d'émotion ambiante tout du long du film que certains trouveront peut-être trop larmoyant. J’ai bien aimé !

The iron lady de Phyllida Lloyd

avec Meryl Streep

Synopsis
Margaret Thatcher, première et unique femme Premier ministre du Royaume-Uni (de 1979 à 1990), autrefois capable de diriger le royaume d’une main de fer, vit désormais paisiblement sa retraite imposée à Londres. Agée de plus de 80 ans, elle est rattrapée par les souvenirs. De l’épicerie familiale à l’arrivée au 10 Downing Street, de succès en échecs politiques. Entre passé et présent, ce film retrace le parcours intime de cette femme aussi bien adulée que détestée.

Mon avis
La qualité du film tient surtout par la prestation époustouflante de Meryl Streep, qui confirme qu'elle est bien la meilleure actrice du monde. Le scénario évoque les événements sans jamais les approfondir ce qui rend le film inégal mais pas inintéressant à regarder.

Mon palmarès pour ces Oscars aurait été

Meilleur film : The artist
Meilleure actrice : Meryl Streep
Meilleur acteur : George Clooney
Meilleur actrice dans un second rôle : Carey Mulligan
Meilleur acteur dans un second rôle : Christopher Plummer

A voir par la suite : The help, Hugo, My week with Marylin.