Y a pas que du bon cette semaine…
On ne choisit pas sa famille de Christian Clavier
avec Christian Clavier, Muriel Robin et Jean Reno
Synopsis
Vivant largement au dessus de ses moyens, César Borgnoli, concessionnaire de voitures italiennes, est au bord de la ruine. Sa soeur Alex, qui vit en couple avec sa compagne Kim, lui propose de sauver le garage familial en lui mettant un marché en mains. César doit se faire passer pour le "mari" de Kim afin d’aller adopter légalement en Thaïlande la petite Maï, une adorable fillette de 5 ans, que le couple de femmes désire accueillir plus que tout au monde. César s’imagine partir pour un week-end joignant l’utile à l’agréable. Mais, entre lui et Kim, sa "nouvelle femme", le courant ne passe pas vraiment.
Mon avis
Faire un film sur un sujet d'actualité (l'homoparentalité) était une bonne intention de Christian Clavier. Cependant, le résultat est très mauvais, avec un humour bien lourd et un jeu d’acteur trop caricatural. Certaines situations nous laissent quand même sourire…
Sex, lies and murder (Mini's First Time)
de Nick Guthe avec Alec Baldwin et Nikki Reed
Synopsis
Pour se débarrasser de sa mère alcoolique, la jolie Mini persuade son beau-père Martin de la faire reconnaître comme aliénée. Mais leur machination vire au meurtre...
Mon avis
La fille couche avec son beau-père puis planifie ensuite de tuer sa mère pour enfin tout mettre sur le dos du beau-père. C’est mesquin, immoral et… pas forcément désagréable à regarder ! Dommage pour la qualité TV film et l’interprétation pas forcément des meilleures…
The guilt trip de Anne Fletcher
avec Seth Rogen et Barbra Streisand
Synopsis
Un jeune inventeur propose à sa mère de l'accompagner faire un tour du pays. Son but: la jeter dans les bras d'un de ses anciens amants...
Mon avis
Le début du film est terrible. On se demande comment on va supporter Barbara Streisand pendant 1h30. Pourtant son interprétation gagne en force et crédibilité. Dommage qu’on se dise “Enfin !” à 15 minutes de la fin…
My father’s bike de Piotr Trzaskalski
avec Michal Urbaniak et Artur Zmijewski
Synopsis
Un matin, Wladek, 70 ans, apprend que sa femme l’a quitté pour un autre homme. Le choc est tel qu’il se retrouve à l’hôpital où il reçoit la visite de son fils, Pawel, un célèbre pianiste, et de son petit-fils, Maciek. Cet événement est l’occasion pour les trois hommes de renouer un lien rompu depuis trop longtemps.
Mon avis
Ce film polonais est la bonne surprise de la semaine ! Un film d’hommes plein de sensibilité et surtout de non-dits. Il suffit parfois de sortir le vélo de la cave et de se remettre en selle. Vivre, c’est comme le vélo ça ne s oublie pas !
Jesus Henry Christ de Dennis Lee
avec Toni Collette et Michael Sheen
Synopsis
Agé de 10 ans, Henry est un garçon qui a été conçu par fécondation in vitro et élevé par une mère féministe. Pour lui, l’amour de sa mère n’est plus suffisant. Après avoir découvert l’existence d’une demi-sœur, il tente de retrouver son père biologique.
Mon avis
Le film est à l’image de son affiche. Fourni, coloré et plein d’émotions ! C’est le genre de films qu’on aime voir sporadiquement pour éviter la saturation « arty ». Tentez l’expérience !
Jeff who lives at home de J. Duplass et M. Duplass
avec Jason Segel et Susan Sarandon
Synopsis
A trente ans, Jeff vit toujours dans la demeure familiale, au grand dam de sa mère Sharon. Un jour, le jeune homme reçoit un drôle coup de téléphone qu'il interprète comme un signe du destin. Décidé à bouleverser sa vie, Jeff aidé par son frère Pat va se rebeller contre ce monde impitoyable qui l'entoure.
Mon avis
Je suis un peu déçu, j’attendais plus de la prestation de Jason Segel. Susan Sarandon sauve l’honneur en mère un peu dépassée par les évènements et embarrassée avec ses histoires lesbiennes ! Le film reste sympathique mais sans plus.
Gun hill road de Rashaad Ernesto Green
avec Judy Reyes et Harmony Santana
Synopsis
Après trois ans de prison, Enrique Morales rentre dans le Bronx. Le monde qu’il a connu a changé. Sa femme, Angela, lui cache quelque chose, et son fils adolescent, Michael, entreprend un changement de sexe. Impossible pour lui d’accepter ainsi son enfant, Enrique s'accroche à ses idéaux masculins tandis qu'Angela tente de protéger sa famille.
Mon avis
C’est la perle de la semaine. J’ai aimé que la transsexualisation du fils ne soit pas l’histoire centrale du film mais le point de départ d’une réflexion plus profonde sur les liens familiaux et sentimentaux. Harmony Santana, en plein changement de sexe pendant le tournage du film, est pour beaucoup dans la force et l’intensité du film. A voir !