vendredi 13 juillet 2012

Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi

C'est l'été et j'ai décidé de me plonger dans une lecture adéquate. J'ai opté pour le troisième tome de la trilogie de Katherine Pancol, Les écureuils de Central park sont tristes le lundi.


Après Les yeux jaunes des crocodiles, j'avais été un peu déçu de La valse lente des tortues. C'est donc sans excitation particulière que j'ai commencé ma lecture. J'ai eu plaisir à retrouver les personnages - Joséphine, Hortense, Gary, etc... - mais les 100 premières pages m'ont énervé au point de vouloir arrêter. L'auteure qui donne un style trop littéraire à son récit pour l'image, ça m'a gonflé ! Puis ce style s'est effacé petit à petit pour reprendre normalement le style Pancol. Certes, on a des choses improbables - Junior 3 ans maitrisant plusieurs langues, capable de percer la pensée des gens, etc... - mais c'est un roman, on le prend en entier ! C'est peut-être pour cela que Katherine Pancol a essayé de se rattraper par ce passage faussement littéraire ou bien vers la fin, en listant des citations de grands auteurs. Chère Katherine, vous n'avez pas besoin de ça pour plaire et je dois dire qu'au final, ce tome m'a beaucoup plu. Peut-être plus que le premier car vous y avez mis une grosse part de vous ! Le passage de la description de la construction d'un livre, le sentiment que l'on ressent lorsque les mots vous submergent, le sentiment qu'on est bon(ne) à rien dans les moments de déprime, etc... Comme Joséphine, mon conseil serait pour le prochain tome, d'être simplement vous-même ! :-)

Morceaux choisis

Vouloir oublier quelqu'un, c'est y penser tout le temps.


Ils en sont pas farouches, les écureuils de Central Park. Ils s'approchent pour un dollar... Et c'est quoi après tout, un écureuil ? Un rat avec une bonne attachée de presse. Rien de plus. Enlevez-lui sa queue en panache et c'est un rat à poil. Une saleté de rat à poils qui se tient sur deux pattes.


- Je ne le rappelle plus quand elle a eu ses souris-mimi...
- C'est quoi ce truc ? demanda Shirley (...)
- C'est Zoé qui a inventé ce mot. Au lieu de dire "rat-gnagna", elle dit "souris-mimi", c'est mignon, non ?


"Ecrire comme personne avec les mots de toute le monde"
Les mots qu'on va écrire, il ne faut pas les dire, il faut qu'ils restent neufs. Il faut, lorsqu'on les lit, qu'on ait l'impression que c'est la première fois qu'ils servent, que personne n'a jamais jeté les mots comme ça sur le papier...

Aucun commentaire: