jeudi 17 janvier 2008

Et la Joconde fut...


Un manuscrit de Giorgio Vasari découvert à Heidelberg semble apporter la preuve de l'identité de la femme au sourire mystérieux. Il raconte qu'en octobre 1503, Agostino Vespucci tombe à la lecture des œuvres de Cicéron sur un passage consacré au grand peintre grec Apelle. En marge du texte, il compare Apelle à son contemporain Léonard de Vinci, qui "est en train de travailler à trois tableaux dont un portrait de «Mona Lisa del Giocondo»."

Cette thèse qui est toujours passée pour la plus vraisemblable, doit maintenant être considérée comme acquise. Léonard a bel et bien fait le portrait de Lisa Maria Gherardini, née le 15 juin 1479 via Sguazza, à Florence, troisième épouse du marchand de soie Francesco del Giocondo, de quatorze ans son aîné. La peinture pourtant n'est jamais arrivée entre les mains de son commanditaire. Pour des raisons passablement mystérieuses, Léonard l'a emportée en France en 1516, où il l'a vendue à François Ier.

Pourtant des hypothèses les plus hallucinantes ont pu être faites. Certains ont cru en un autoportrait travesti de l'auteur lui-même. D'autres n'ont pas hésité à y voir le compagnon de longue date de Léonard, Gian Giacomo de Caprotti, qu'il appelait «il Salai», affirmant que «Mona Lisa» n'était qu'une anagramme de «mon Salai».
Ayant confirmé l'identité au-delà du doute, il reste à expliquer le sourire...

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