Lorsque Bénédicte est rentrée en France, j'ai hérité de plein de livres dont "Les Bostoniennes" d'Henry James.
J'ai lu quelques nouvelles d'Henry James avant ce livre et j'avais le souvenir d'une écriture très détaillée, un peu à la Balzac. Pour avoir lu et aimé L’assommoir, je me suis dit qu'un roman d'Henry James me plairait, d'autant plus si l'intrigue avait pour lieu Boston !
Les 100 premières pages sont tout à fait passionnantes. Grâce aux nombreux détails, on arrive à imaginer rapidement les personnages. Le plus surprenant a été de découvrir l'usage particulier du point de vue narratif par l'auteur. Plusieurs points de vue différents, parfois des monologues intérieurs à la troisième personne, etc... Un style qui fait qu'on est absorbé ! En 100 pages, on a une rencontre entre deux personnes et un dîner !
La suite est tout aussi intéressante puisqu'on y découvre les débuts de l’émancipation féminine aux Etats Unis à la fin du 19ème siècle. Basil Ransom, un homme conservateur du Mississippi, et Olive Chancellor, féministe de Boston, luttent pour remporter l'intérêt et l'affection de Verena Tarrant, jeune recrue au sein du mouvement féministe. L'intrigue est magnifiquement bien écrite et nous tient en haleine jusqu'à la dernière page !
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