jeudi 10 juillet 2014

Polars d'été (1)

C'est l'été et j'ai besoin de lectures faciles. Pas envie de me prendre la tête avec des classiques de la littérature française. Un petit tour sur ma librairie en ligne pour télécharger des romans policiers. Je me suis laissé tenter par des romans auto-édités et/ou à très bas prix. C'est un risque mais j'ai une des bonnes surprises !

Miroir d'Alick


Le roman se concentre sur Axiandre Martin qui fait partie des meilleurs éléments de la brigade criminelle du 36, quai des Orfèvres. Elle vient de recevoir les honneurs après l'arrestation musclée du tueur parisien connu sous le nom de « Purificateur ». Alors qu'elle est en congés, elle se voit rappelée car trois corps mutilés viennent d'être retrouvés. L'affaire s'annonce étrange car il s'agit de jeunes filles sur le point de se marier, toutes exécutées 24 heures avant la cérémonie.

La structure du livre est difficile à lire. J'en comprends l'intérêt - capter l'attention du lecteur - mais cela m'a permis de savoir la fin en plein milieu du roman ! Trop d'indices semés... Bon, j'avoue que je suis plutôt bon pour me mettre dans la peau d'un psychopathe mais quand même ! J'ai été déçu d'avoir deviner si tôt ! :-( L'écriture et le style ne resteront pas au Panthéon de la littérature française. Un seul extrait choisi donc !

Les relations enflammées ne sont pas faites pour durer. Je le sais d'expérience. Elles ne sont que la manifestation d'un désir, d'une pulsion.

Même pas peur de Luc Venot


Le commissaire Hercule Mapèch essaie de comprendre qui peut être à l'origine de tous ces crimes précédés de tortures. Toutes les pistes mènent vers un foyer de la DASS de la rue Serpolet à Paris. C'est quand même pas des gamins qui ont pu faire ça ?!

Le titre m'a fait peur tout comme la couverture du livre ! Pourtant, ce roman est un très bon thriller plutôt bien écrit. Le style est "parlé", ce qui est souvent drôle, et la trame de l'histoire est inventive. Une bonne surprise ! Morceaux choisis.

La dépression, ce n'est pas un signe de faiblesse. Non, non. C'est plutôt le signe qu'on a essayé d'être fort trop longtemps, et qu'on n'a pas réussi.

- Quand tu réfléchis, une bite, c'est plus propre que des doigts : c'est toujours cache dans ton slip.
- Ouais, mais c'est psychologique. J'préfère quand même me sucer le pouce.

Les malheureux comme nous ne racontent pas leur vie facilement. Elle, c'est un moulin à eau, elle irrigue, elle irrigue.


Le petit plus : chaque chapitre commence avec une citation en rapport avec sa teneur.

La réalité, c'est ce qui continue d'exister lorsqu'on cesse d'y croire. (Philip K. Dick)

Pour retrouver sa jeunesse, il suffit d'en répéter les erreurs. (Oscar Wilde)

La littérature n'a que faire des questions de moralité. (Murakami Ryu)

On ne fait pas ce qu'on veut et cependant, on est responsable de ce qu'on est. (Sartre)

Un genou à terre de Wendall Utroi


Max est un jeune homme intelligent qui vit depuis sa plus tendre enfance les brimades et l'exclusion. Alors qu'il effectue son service militaire, il va vivre son pire cauchemar. Il n'aura qu'un choix : se battre ou se résigner. Cette descente aux enfers va le pousser dans ses derniers retranchements.

Ce roman est aussi une excellente surprise ! L'écriture est fluide et le suspens est maintenu sur la longueur grâce aux rebondissements. L'histoire monte crescendo et j'étais vraiment impatient de voir comment tout ceci allait se terminer. Pas déçu !

1 commentaire:

Wendall UTROI a dit…

Bonjour Benoit,
Je découvre seulement aujourd'hui votre critique. Merci beaucoup.Mon premier roman a fait un beau parcours, je suis invité au salon du livre à Paris par Amazon.
J'en profite pour vous indiquer la sortie de mon second roman "le dompteur de pluie".
Bien à vous,
Wendall