jeudi 31 juillet 2008

Insolites de la semaine

Des toilettes pour les élèves travestis
Tous les matins, avant d’aller en cours, les élèves du lycée Kampang, en Thaïlande font un petit tour aux toilettes. Les toilettes des filles d’un côté, celles des garçons de l’autre et… celles pour les travestis !! Symbolisées par une silhouette coupée en deux, moitié homme en bleu et moitié femme en rouge, ces toilettes sont réservées aux plus de 200 garçons qui se considèrent comme «transgenre». Les «katoey» (nom thaïlandais des transgenres) peuvent aller aux toilettes tranquillement sans avoir peur qu'on les regarde, qu'on se moque d'eux...

Pédicure avec poissons !
Dernière invention des salons de beauté américains : une pédicure réalisée par des petits poissons ! Cette nouvelle technique fait fureur dans la région de Washington où les clientes se pressent au salon de beauté pour plonger leurs pieds dans un bac et se faire ronger les peaux mortes par ces «poissons docteurs». Pour nourrir ces poissons il faut débourser 35 dollars pour 15 minutes...

Vie de chien...euh... de maire
Willie Bean Roscoe P. Coltrane est candidat à la mairie de Fairhope en Alabama. On est très content me direz-vous... Oui mais c’est un labrador de 7 ans. Sa maîtresse et directrice de campagne, Tress Turner, a transformé son café en QG de campagne, avec vente de T-shirt et de pancartes de soutien. Mais s’il est élu Willie Bean ne serait pas le premier chien élu car en 2004, Rabbit Hash (Kentucky) avait élu Junior Cochran, un labrador noir, à la tête de la ville.
Ils sont cons ces américains !

Et de 18...
Alexandru Ionce est un papa heureux. Sa femme Livia, 44 ans, a accouché mardi... pour la 18ème fois !! Les 17 autres enfants de ce couple d’immigrés roumains, installés à Abbotsford au Canada, sont âgés de 23 mois à 23 ans et il n’y a aucun jumeau. Avec la petite dernière, la famille compte maintenant dix filles et huit garçons.

C'est la Police !
La scène se passe dans l'Ouest de l'Allemagne dimanche soir. Une femme fête ses 30 ans avec ses copines dans une des résidences de la ville. Les voisins excédés par le bruit finissent par appeler la Police. 2 policiers se présentent à l'appart' et sont accueillis par un tonnerre d'applaudissements des jeunes femmes présentes. Pourquoi ?! Elles ont pris les policiers pour des strip-teasers envoyés pour faire une surprise à l'occasion de l'anniversaire !! Les policiers n'ont procédé à aucune arrestation...

mercredi 30 juillet 2008

"My name is Hallam Joe"



Hier soir à ma sortie - tardive - du labo, j'ai décidé d'aller voir le film "My name is Hallam Foe" de David Mackenzie avec Jamie Bell. Mais si, vous le connaissez, c'est le garçon qui jouait Billy Elliot !

Synopsis
Hallam Foe a 17 ans et vit en pleine campagne écossaise avec son père et sa belle-mère. Leurs relations sont assez difficiles depuis la disparition de sa mère. Cet adolescent n'a qu'une passion : la vie des autres. Il a développé une étrange manie : espionner les individus qui l'entourent.
A la suite d'une violente dispute avec son père, Hallam décide de quitter le nid familial pour Edimbourg. Du haut des toits de la capitale, il se met alors à découvrir la ville et ses habitants et plus particulièrement la troublante Kate qui ressemble étrangement à sa mère décédée.

Mon avis
Pourquoi déjà ai-je été voir ce film ? J'en avais entendu parler depuis un moment puisque ce film, outre le Prix du Jury au Festival de Dinard 2007, a reçu l'Ours d'Argent au Festival de Berlin 2007. Et puis vendredi soir au cinéma, en lisant des magazines, je suis tombé sur un article élogieux quant à la performance de Jamie Bell dans ce film. Alors forcément, ça m'a tenté !

Et je dois dire que je ne suis pas déçu. Ce film est un film anglais indépendant dans la veine de "This is England" (http://benolife.blogspot.com/2007/10/grve-toujours-tauras-pas-mon-vlib.html). La manière de filmer est particulière, les couleurs sont juste parfaites et l'intro du film est délirante ! Aussi, on ne peut que saluer la performance de l'acteur Jamie Bell car sans lui ce film n'aurait pas le même intérêt et la même intensité. Oui, je l'avoue il m'a bluffé...

L'histoire quant à elle est assez classique dans un sens - les ados n'ont pas tous comme plaisir d'espionner les gens ! - mais à le mérite de bien mettre en avant le cheminement et la transformation des pensées et des sentiments d'un jeune homme face à sa famille, son passé et à l'amour.

Un film donc à voir principalement pour son acteur et pour la mise en scène.

mardi 29 juillet 2008

"La stratégie des antilopes" de Jean Hatzfeld

Aussi avant de commencer cet article, pour ceux que cela intéresse vous pouvez relire ce précédent article sur l'histoire du Rwanda http://benolife.blogspot.com/2007/03/un-peu-dhistoire.html

Cet piqûre de rappel historique faite, vous pouvez plonger dans l'univers de "La stratégie des antilopes" qui est le 3ème livre de Jean Hatzfeld sur le génocide au Rwanda. Les 3 livres écrits se situent dans la région de Nyamata. Les 2 premiers parlent ce qui s'était passé dans les marais, avec la voix des victimes (le premier livre "Dans le nu de la vie"), puis celle des bourreaux (2ème livre "Une saison de machettes"). Mais en plus des marais, il y a eu aussi la forêt, avec seulement 20 survivants sur les 6000 Tutsis qui y cherchèrent refuge (quand même...).



Ce livre alterne entretiens et propos de victimes et de tueurs et nous livre le récit de ces journées passées à courir dans tous les sens pour fuir les machettes ou pour en donner. Mais le centre de gravité du livre se trouve dans une décision prise par la présidence rwandaise en janvier 2003 : la libération de dizaines de milliers de Hutus, en vue de "procès en réconciliation". Le livre aborde donc la question du pardon par des témoignages de victimes et de tueurs 12 ans après le génocide.

Jean Hatzfeld réussit par ce livre à exposer toute la complexité du Rwanda. Il fait le constat sobre et capital d’une génération qui doit maintenant vivre en silence, selon les impératifs qu’exige un pays qui n’a plus qu’à espérer une lointaine réconciliation. Afin de vous faire partager ce qui m'a touché dans ce livre voici quelques extraits choisis.

Avant tout, il est très important de comprendre l'auteur. Celui-ci explique très bien comment il "vit" ce génocide.

« Admettre mon obsession pour l’histoire de ce génocide, et inévitablement des autres génocides. Reconnaître l’attraction de cet événement inouï, la sensation de vertige. Ne pas omettre l’excitation à parcourir les collines en camionnette. Evoquer le dégoût, les impressions malsaines qui ne vous lâchent plus, auxquelles se mêle l’impression de vivre de près, de façon inenvisageable auparavant, un désastre de l’Histoire jusque-là seulement abordé dans les livres, des films et des journaux, qui chamboule, puis dévie un itinéraire de journaliste. »

« La littérature n’est pas innée, elle est affaire de coïncidence et d’occasions… des confrontations, des mises en vrac… C’est une multitude de personnages et d’épisodes que l’auteur associe au gré des rencontres, et qu’aucun historien ne restituera jamais. Ce peut être une sorte d’égarement volontaire dans l’événement, les traces qu’il laisse… C’est écrire cette transformation »

Et puis, il y a bien sûr les témoignages

« Dans les marais, les Tutsis ont partagé la vie des cochons sangliers. Boire de l’eau noirâtre des marigots, fouiller la nourriture à quatre pattes dans la nuit, faire ses besoins à la va-vite. Pis, ils vous l’ont dit, ils ont mené l’existence du gibier, ramper dans la vase, écouter les bruits, attendre la machette des chasseurs. Mais une chasse surnaturelle, parce que tout gibier devait bien disparaître, sans même être mangé. »

« On se créait des amitiés dans les abris du soir. On dormait en petites assemblées, il y a eu des intimités quand même. Et le matin on courait par groupes d’amitié. On se connaissait très bien. Si on courait seul, on était vite attrapé, on devenait un gibier trop vulnérable. En groupe, on se conseillait, on semait le doute chez les poursuivants. (…) Quand les tueurs semblaient vous atteindre, on s’éparpillait de tous les côtés pour garder chacun sa chance ; au fond, on adoptait la stratégie des antilopes. »

Les questions qui demeurent 12 ans après

« Que peut-on exprimer à celui qui vous a pourchassé ou que vous avez pourchassé à la machette, qui vous a abandonné et dénoncé, quand un destin rwandais, unique dans l’Hitoire contemporaine, oblige les familles des victimes et la famille des tueurs, chefs, planificateurs à cohabiter immédiatement ? »

« Des images pendant les tueries, on n’en voit presque jamais. Ca ne m’étonne pas qu’il n’y ait pas presque pas aucune image de tueries pendant les autres génocides, des Juifs ou des Arméniens. Il n’y a pas de photos parce qu’il n’y a pas de place pour les photographes sur les lieux des tueries, comme dans les marais ou la forêt. Aucun passage d’aucune sorte où un étranger pourrait se faufiler entre les tueurs, les tués et ceux qui doivent être tués. Aucune place pour une présence extérieure qui ne pourrait évidemment pas survivre. »

Et ces questions que je me pose également (l'implication - ou la non-implication - de la France dans ce génocide)

« Il arrive aussi qu’on se demande pour la millième fois comment des tueries ont pu se poursuivre sept semaines durant, dans un paysage aussi exposé, offert à la vue depuis toutes les collines et les montagnes environnantes, ou visibles du ciel par avion ou hélicoptère, sans qu’aucune armée onusienne, burundaise ou française ne tire un obus pour les interrompre. »

Et puis pour finir ce poème de Charlotte Delbo (Mesure de nos jours. Auschwitz et après)

« L’histoire c’est fini
soyez heureux comme tout le monde
l’histoire c’est un moment
maintenant c’est la vie.
(…)
Sortir de l’histoire pour entrer dans la vie
Essayez donc vous autres et vous verrez »

lundi 28 juillet 2008

Traumatisme, tisme, tisme

Comme vous l'avez lu précédemment, nous avons joué samedi soir au chabadabada. Le principe étant de trouver une chanson comprenant dans son titre ou ses paroles, le mot que l'on pioche. Nous sommes tombés samedi soir sur "Loup". Et Anne-So, Sophie, Romain et moi-même (équipe perdante en passant) avons commencé à chanter :

Trois p'tits chats, trois p'tits chats, trois p'tits chats, chats, chats ... etc etc

Dans la nuit de samedi à dimanche, à 5h du mat' j'étais encore en train de chanter la chanson dans ma tête et là, gros blocage au milieu de la chanson ! C'est quoi après "Gueule de loup, loup, loup" ????? Impossible de me souvenir ! Pas moyen de dormir aussi !! Et alors, la réponse est... très différente de ce que j'avais imaginé ! Il y a plein de version !

Version 1 :
Chapeau d'paille
Paillasson
Somnambule
Bulletin
Tintamare
Marabout
Bout d'ficelle
Selle de ch'val
Ch'val de course
Course à pied
Pied à terre
Terre de feu
Feu follet
Lait de vache
Vache de ferme
Ferme ta gueule
Gueule de Loup
Loup des bois
Boît aux lettres
Lettre d'amour
Mourre-à-trois
Trois p'tits chats

Variante 2
Loup des bois
Bois ton rouge
Rouge sang de guerre
Guerre de Troie
Trois p'tits chats

Variante 3
Loup des bois
Bois de sapin
Pin d'épice
Pisse dans le pot
Pot de chambre
Chambre à 3
Trois p'tits chats

Variante 4
Pied à terre
Terrassier
Scier du bois
Boissons chaude
Chaudière
Hier au soir
Soir d'hiver
Vermifuge
Fugitif
Typhoïde
Identique
Tic nerveux
Veuve de guerre
Guerre de Troie
Trois p'tits chats

Bilan : Je suis autant perdu qu'avant ! Dans ma mémoire, c'était un mélange des versions 1, 2 et 3 ! Quelqu'un aurait-il des souvenirs nirs nirs !!!

Week-end

VENDREDI

Après le labo, je retrouve Romain - qui est de retour sur Paris ! - à Montparnasse pour aller au cinéma. Le film Kung Fu Panda au programme



Synopsis
Po est sans conteste le plus grand fan de Kung Fu. Serveur dans le restaurant de nouilles de son père, il apprend qu'il est élu pour accomplir une ancienne prophétie. Son rêve de Po va devenir réalité... Pourtant rien n'est gagné car il doit apprendre les arts martiaux sous les ordres de son professeur, Maître Shifu, afin de défendre la vallée face à cette menace grandissante...

Mon avis
Cela devient une habitude d'avoir un film d'animation pour l'été et pour l'hiver mais je dois avouer que je suis à chaque fois surpris ! La mise en animation est encore une fois différente et graphiquement ça pète ! L'histoire est drôle et touchante, bref, tous les ingrédients sont là pour que vous passiez un bon moment !

SAMEDI

Labo de bonne heure et pour toute la matinée. L'aprèm, quelques magasins avec Romain à la recherche d'un thermos !! lol "Petite" sieste de 2h ! Oui, Benoît est fatigué en ce moment... Le soir, diner chez Laurène avec Pierre, Sophie, Mathilde, Anne-So et Romain. Dîner-dip fort sympathique avec une partie de chabadabada pour terminer. Retour à 00h30. ZZZZzzzz

DIMANCHE

Petit tour de vélo avec Romain le matin avant de partir au labo à midi et ce, jusqu'à 18h. Le temps de passer chez moi et c'est parti pour 1h de course à pied. J'ai cru que j'allais mourir tellement il faisait chaud ! Douche et hop ! Je rejoins Mathilde et Anne-So à la mairie du XIVème pour aller faire un tour de velib' en semi-nocturne ! 1h30 de vélo quand même ! Invalides, Saint-Germain, Luxembourg, les rues du XIVème. Je n'ai qu'une chose à dire, ça fait du bien ! Retour at home à 22h30, dîner rapide et dodo !