jeudi 14 novembre 2013

"La femme sans peur" de Jean-Philippe Touzeau

J'ai fait une pause dans la lecture de mes classiques et j'ai opté pour un livre auto-publié par Amazon, "La femme sans peur" de Jean-Philippe Touzeau.


Le livre est le premier d'une trilogie. On découvre donc progressivement l'héroïne, Trinity Silverman, est une jeune business woman brillante travaillant dans la finance. Son succès est paradoxalement un long combat contre l'anxiété, le stress et le manque de confiance auxquels elle est sujette dès qu'elle se réveille le matin. Un soir à Las Vegas, dans un bar, elle croise un inconnu qui lui propose une pilule miraculeuse, qui permet d’effacer pendant 24 heures, toutes les peurs et les doutes. Trinity tente l'expérience et cela va l'entraîner dans une aventure inattendue.

L'idée de départ est intéressante, cependant le livre peine à démarrer. De la découverte du personnage principal à la prise de la pilule, on a déjà lu la moitié du livre ! On veut de l'action ! La dernière partie du roman nous l'offre et elle arrive presque à rattraper le raté du début. Le style d'écriture est très simple. A part le mot "malacologue", il n'y a pas besoin d'avoir fait l'ENA pour comprendre... Extrait choisi pour illustrer mon propos.

En effet, pratiquement tous les escargots du monde ont la coquille qui s'enroule vers la droite mais la famille de Speedy, elle, l'enroule vers la gauche. Comme un rebelle, quoi... Et ça, Trinity, elle adore.

Oui, j'avais oublié de vous dire que notre héroïne a un escargot de compagnie ! C'est d'ailleurs un des éléments inattendus qui fait qu'on s'accroche au livre.

La fin du livre amène bien sûr à lire le volume 2 ; on veut la réponse à nos questions. On les aura partiellement dans le volume suivant qui, de manière générale, est beaucoup plus dynamique et sujet aux rebondissements que le premier livre. La facilité de lecture fait qu'on devient accro. On enchaîne les chapitres et puis vient rapidement la fin qui n'est qu'un prétexte à basculer au volume 3... qui n'est pas encore publié ! Difficile donc de conclure ma critique sans ce dernier opus. Pour le moment, mon coeur balance...

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