samedi 22 novembre 2008

Customiser votre pénis !

Et pourquoi ne pas customiser votre pénis ?! A travers la planète, des hommes pratiquent différents types de modifications. Certaines sont très anciennes. D'autres ont été créés au XXe siècle. Sachez les reconnaître...

Infibulation
Cette opération consiste à tirer la peau du prépuce par dessus le gland et à la transpercer avec un anneau. But : empêcher l’érection. Dans l’antiquité gréco-romaine, ce «cadenassage du gland» était pratiqué sur les comédiens et les gladiateurs, pour les empêcher de perdre leurs forces dans des épanchements sexuels. Cette ligature est également pratiquée aux Philippines, en Malaisie, chez les Karaya du Xingu (Brésil), chez les Umeda du Sépik (Nouvelle Guinée), chez certains Ethiopiens coptes et au XIXe siècle dans certaines familles bourgeoises européennes qui considéraient la masturbation comme un péché grave.

NB : L’infibulation existe aussi chez la femme. Il s'agit d'une suture de la majeure partie des grandes ou des petites lèvres de la vulve, ne laissant qu’une petite ouverture pour que l’urine et les menstruations puissent s’écouler. L’infibulation féminine est illégale dans la plupart des pays du monde.

Prince Albert
Déjà, qu'est-ce que c'est ? Il s'agit d'un anneau fixé dans le gland, à travers l'urètre. Suivant une fable totalement délirante, ce piercing sexuel aurait été lancé par George Brummel (1778-1840), surnommé le «roi de la mode». A l'époque, les hommes portaient des pantalons moulants. Pour effacer toute protubérance, Brummel se serait donc fait poser un anneau pour retenir son pénis au moyen d'une petite corde contre l'intérieur de la cuisse. C'est ensuite le prince Albert, mari de la reine Victoria, qui aurait donné son nom au piercing en l'utilisant pour satisfaire son altesse d'épouse...

Bien évidemment, la vérité est ailleurs. Fakir Musafar, personnalité de l'underground et pape de la "body modification", aurait lui-même lancé ce piercing (et peut-être aussi sa légende). Il prétend l'avoir découvert dans une revue d'ethnologie. A l'en croire, le «Prince Albert» servait de ceinture de chasteté masculine dans certaines tribus primitives. L'anneau était en effet si gros qu'il empêchait tout rapport sexuel et ce sont les femmes qui le posaient sur leur mari.

Hafada, frein, dydoe et guiche
Historiquement, la plupart des piercings naissent vers 1968, sur la côte ouest des USA, dans un petit cercle d'homosexuels qui redécouvrent autour de Fakir Musafar les vertus des rites initiatiques tribaux et qui en profitent pour se clouter le sexe dans tous les sens. Jim Ward et Doug Malloy, tous les deux passionnés de piercing génitaux lancent une revue PFIQ (Piercing Fan International Quaterly). Ils répandent la légende du Prince Albert et tentent de trouver des origines plus ou moins farfelues aux piercings qu'ils tentent sur eux-mêmes et sur leurs amis...

Ils inventent les hafadas (piercing sur les testicules), les dydoes (petites barettes fixées sur le pourtour du gland), le frein (anneau passé autour du gland et fixé sur le frein du pénis), la guiche (piercing fixé entre le scrotum et l'anus).

Ampallang et Apadravya
Et oui, ce sont encore des piercings génitaux, mais ce sont les seuls réellement anciens. Chez les Toradja des Célèbes (Océanie) et les Birmans de Pgou, le «chevillage» (fixation d'une barette horizontale à travers le gland) est un rite d'initiation. But : favoriser l'orgasme de la partenaire, et interdire l'accès de l'urètre aux mauvais esprits (!). Dans les croyances polynésiennes, la cheville possède le «mana», une force surnaturelle. L'Apadravya (fixation d’une barrette verticale à travers le gland), lui, est fortement recommandé par le Kama Sutra : ce «piercing» est encore pratiqué dans le sud de l'Inde pour le plus grand plaisir des femmes...

Là, je crois qu'une petite récapitulation visuelle de ces piercings s'impose !




Implant
Le seul exemple traditionnel d'implant génital c'est «l'incrustation pénienne». Les Bataks de Sumatra (Indonésie) insèrent des petites pierres, de l'ivoire ou des éclats de coquillage sous la peau du pénis parce que ces aspérités sont appréciées des femmes. Au Japon, une légende persistante veut que lorsque les yakuzas sont incarcérés, ils s'incrustent des billes fabriquées à partir de morceaux de brosse à dents, de bouton ou de peigne.

Circoncision
Dans toutes les cultures, le prépuce symbolise la partie féminine de l’homme. En pratiquant son ablation, on permet à l’homme de devenir 100% mâle. Par exemple, en Nouvelle-Guinée, les garçons offrent leur prépuce à leur sœur. Après l’avoir fait sécher, elle le peint en ocre rouge et le porte en pendentif autour du cou. Au Libéria, les Poro les cuisent et les font manger par les jeunes filles. Les Ngalas du Haut Congo fixent les prépuces aux feuilles des bananiers et les initiés mangent les fruits de ces arbres dès qu’ils sont mûrs.

Subincision
Cette mutilation consiste à fendre son pénis sur la face ventrale, du gland jusqu’à la racine du scrotum. Chez les Aruntas (Nouvelle-Guinée), on opère ainsi les enfants de 10 à 12 ans. Les Aborigènes australiens réservent cette mutilation aux chefs de tribus et aux notables. Quand ils visitent une autre tribu, ils ne se font pas serrer la main... mais le pénis ! Tout ça pour prouver qu’ils ont bien été subincisés. Il n'y a pas que les "tribus" qui s’ouvrent le pénis en deux. Chaque année, plusieurs centaines d'hommes s’auto-mutilent pour augmenter leur plaisir sexuel. Pour que vous ayez une idée de "l'affaire", en vrai cela donne ça...




Castration (et ses dérivés)
En prévention de certains maladies, on retire un seul testicule en Afrique australe, en Ethiopie et dans plusieurs sociétés de Micronésie, d’Australie et du Pacifique. La «monorchidie» rituelle consiste à détruire ce testicule par écrasement ou extirpation.

Quant à la mutilation des deux testicules, elle serait due à la reine de Babylone, Semiramis. Elle choisissait les plus beaux mâles de son armée pour chauffer sa couche et les faisait castrer ensuite par jalousie ! De manière un peu plus certaine, il semble que les prêtres hittites sont les premiers à la pratiquer vers 2000 avant JC. Puis, elle se répand chez les Sémites. A Sumer, les hommes sont castrés pour garder les harems et les eunuques servent de conseillers chez les Romains et les Grecs. En Egypte, ils exercent la fonction de prêtre. Pourquoi ? Parce que ces hommes ont la réputation de ne pas être soumis aux «passions».

Ensuite, vous avez l'émasculation. Là, on enlève tout ! On parle d'eunuque «complet». On retrouve beaucoup de ces hommes dans les harems des pachas chez les musulmans. Ils sont indispensables au maintien de l’ordre et de la morale. En Chine, on coupe les organes génitaux, au ras du ventre. Mais les eunuques ne subissent la mutilation qu’après avoir engendré un fils, car leur fonction est héréditaire. Les organes tranchés sont conservés dans un bocal, qui sert de preuve. Ceci disparait en 1912, à la révolution chinoise. En Europe aussi ! Conformément aux préceptes de Saint Paul, le pape interdit la présence des femmes dans l’église et sous Clément VIII, au 16ème siècle, les castrats sont intégrés dans les chœurs de la Chapelle Sixtine...

Alors si cela vous intéresse un peu plus d'en savoir, vous pouvez lire Histoires du pénis de Marc Bonnard et Michel Schouman ou bien allez sur ce site Internet BMEzine (Body Modification Ezine). Vous avez tout plein d'informations sur les piercings, tatouages et autres custominsations possibles !

7 commentaires:

Benoît a dit…

Je suis désolé si cet article peut en choquer certains... Mais je vous jure que pourtant, j'ai fait assez soft ! Il y a des modifications corporelles assez "trashs" comme la bisection génitale.

Si vous vous en sentez le courage :
http://wiki.bmezine.com/index.php/Genital_Bisection

Marianne a dit…

arggggggg
je viens de voir la bissection ... argggggggggg

Mickael a dit…

c'est la derniere fois que je lis ton blogg au boulot !


Rien que de lire, j'ai souffert

Anne-Solène a dit…

Pareil pour moi ;-)

Anonyme a dit…

Et ces incrustations péniennes, ça ressemble à quoi ? où et comment se les fait-on ou fait-on faire ?
J'en connais une qui serait prête à échanger avec des implants mammaires ... double motivation ...

myrtille a dit…

J'ai trouvé ce post drolement intéressant. Certes, il peut choquer, mais tu as écrit sans fausse pudeur. J'ai appris des choses... ça m'a fait mal, quand meme, lol!

developpeur de penis a pression a dit…

il y a aussi des facons de customiser le penis sans tomber dans la mutilation, avec des bijoux, et des sextoys qui peuvent être ôtés, tout comme les piercings.